Ce dimanche 12 mai 2019, s’est produit dans la ville d’Eseka, dans département du Nyong-et-Kellé, région du centre, un choc intercommunautaire faisant plusieurs blessés, a appris Lebledparle.com
À l’origine, la vengeance d’un frère. Selon nos confrères de cameroon-info, tout est parti d’une agression d’un conducteur de moto samedi 11 mai 2019.
Un groupe de « benskineurs » riverains, soupçonnait le groupe des allogènes d’être les commanditaires de l’agression d’un de leurs. Plus que de soupçons, ceci va conduire à un accrochage entre les deux camps faisant plusieurs blessés.
D’après notre source, cette situation va aller au-delà des conducteurs de moto dans ce sens où un groupe de personnes natifs de la ville, va s’insurger contre les allogènes, car selon eux, la récurrence agressions est devenue exaspérante dans la ville.
Du coup, celui-ci s’est résolu à rappeler les présumés fauteurs de troubles à l’ordre. Une opération qui a tourné à un affrontement entre les deux camps.
Un internaute qui a vécu les différentes étapes de cette affaire raconte : « Deux clans de motos taximen s’affrontent depuis hier suite à l’agression de l’un des leurs. Les autochtones expriment leur révolte face à une situation devenue récurrente et pour laquelle les responsables semblent être les conducteurs de moto ressortissants du Nord. Une rixe entre les deux camps a conduit à la blessure au couteau de jeunes dans la foule. Les activités dans le secteur sont suspendues jusqu’à 17 heures ce dimanche, heure de rencontre entre toutes les parties et le préfet Peter Tieh Deh du Nyong et Kelle. L’esplanade de la gare a été retenue comme le lieu de la rencontre. Si le spectre d’OBALA n’est pas bien loin, on n’en est pas encore là à quelques jours du 20 mai, jour de célébration de notre fête nationale sous le signe de l’unité » témoigne Abdouraman Abdou.
Avant la réunion convoquée par l’autorité administrative, les forces de l’ordre déployées dans la ville à cause de cette affaire ont réussi à faire baisser la tension.
Rappelons l’activité de moto taxi est exercée en majorité par les nordistes dans la ville d’Eseka.