Abakar Ahamat, Administrateur civil principal hors échelle, à la retraite depuis octobre 2015 était l’invité de Jean Jacques Foko ce mardi sur Royal FM dans le cadre de l’émission « Le point littéraire », pour présenter nouvel ouvrage « Un Administrateur si vil ! »
Au cours du programme, l’ancien gouverneur de province et de région a été invité à donner son point de vue sur la descente inopinée de la sous-préfète de l’arrondissement d’Ayos, Mireille Sandrine Ngo Mbey, au sein du campus du lycée bilingue de la localité.
Un administrateur civil n’utilise pas ses mains pour régler un problème
Selon l’auteur de « Un administrateur si vil ! », la méthode de la sous-préfète d’Ayos est déplorable dans ce sens où « un administrateur n’utilise pas ses mains » pour se faire entendre. Il soutient que celle-ci pouvait demander à ses éléments de maitriser l’enseignant au cas où elle se sentait menacée.
Cependant, Abakar Ahamat formule que même si la loi indique que le sous-préfet est maitre de son territoire, il aurait été louable pour madame Mireille Sandrine Ngo Mbey de faire une note au proviseur pour l’aviser du travail qu’elle avait à effectuer au sein de l’établissement.
Tenues coupées
L’Administrateur civil principal hors échelle, regrette une fois de plus, les moyens employés par le chef de terre dans l’enceinte du lycée bilingue d’Ayos. Il soutient que l’usage des ciseaux par la sous-préfète, pour « couper les tenues des élèves », relève d’un manque de professionnalisme, car « il y a bien d’autres moyens » pour réguler une situation d’indiscipline dans un établissement scolaire.
Rappelons que le 22 janvier 2020, le lycée bilingue d’Ayos a été le théâtre d’une altercation entre Mireille Sandrine Ngo Mbe, sous-préfet d’Ayos et Stève Ondoua, enseignant de philosophie.