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Cameroun : Un autre retour de Paul Biya annoncé ce lundi

Après au moins deux « faux bonds », le Chef de l’Etat, absent depuis plus d’un mois, devrait regagner Yaoundé ce lundi 21 octobre 2024, selon les indiscrétions du sérail en circulation depuis ce dimanche.

Paul Biya
Paul Biya (c) Droits réservés

Après les retours manqués des 13 et 17 octobre derniers, Paul Biya est de nouveau annoncé à Yaoundé. Le Chef de l’Etat dont l’état de santé suscite des interrogations, pourrait donc regagner le pays, pour de vrai, ce lundi 21 octobre 2024, selon des sources proches du pouvoir. Cette annonce d’après nos informations,  intervient dans un contexte de tensions et d’inquiétudes au sein de l’entourage présidentiel et de spéculations sur les mouvements d’un avion privé entre Genève et Abu Dhabi.

Le retour du chef de l’État, âgé de 91 ans, pourrait marquer un tournant dans la vie politique camerounaise, alors que des rumeurs persistantes circulent sur sa capacité à gouverner.

Disparu des radars depuis son retour du Forum sur la coopération sino-africaine de début septembre à Pékin, le président Paul Biya s’est offert un séjour privé à Genève. Après plus de 45 jours passés hors du pays, Paul Biya n’est toujours pas de retour au Cameroun.

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« Paul Biya en excellente forme »

Cette « longue absence inhabituelle » a suscité de nombreuses rumeurs. La plus grave est l’annonce de son décès par une chaîne de télévision détenue par des sécessionnistes anglophones basée à l’étranger. Ce qui a obligé le gouvernement à sortir de sa réserve.

Le ministre directeur du Cabinet civil de la présidence avait apporté un démenti formel. « Le Cabinet civil de la présidence de la République tient à rassurer tous nos compatriotes ainsi que la communauté internationale sur l’excellent état de santé du chef de l’État qui travaille et vaque à ses occupations à Genève d’où il n’est jamais parti depuis son arrivée en provenance de Beijing », rassurait Samuel Mvondo Ayolo le 8 octobre dernier.

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Le même jour, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a condamné ces rumeurs qui, selon lui, « relèvent du fantasme et de la pure imagination de leurs auteurs ». Dans la même veine, René Emmanuel Sadi avait invité les Camerounais « à ne point se laisser distraire par des manœuvres de désinformation, d’instrumentalisation et de déstabilisation orchestrées par des groupuscules et des individus pernicieux, à des fins inavouées ».


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