Les deux jeunes ont trouvé la mort ce 11 février 2020 au lieudit nouvelle route Nkolbisson alors que se célébrait la Fête de la Jeunesse sur toute l’étendue du territoire.
Les deux victimes que Lebledparle.com nomme respectivement Hermann, conducteur de moto, et Lydie, élève en classe 4ème au collège bilingue Kiatabala, dans l’arrondissement de Yaoundé 7, département du Mfoundi, région du Centre, ont mortellement été percutés par un camion semi-remorque au lieudit Nouvelle route Nkolbission ce 11 février 2020.
Les dégâts
La tête du moto taximan complètement écrasée, la partie inférieure de la fille touchée et sa tête posée sur le goudron, gisant dans une mare de sang, l’engin à deux roues à moitié récupérable. L’image des sapeurs-pompiers venus lessiver le goudron montre bien l’ampleur du choc.
Ce sont les dégâts qu’a causés cet accident de circulation entre un camion transportant du sable et la moto ayant à son bord deux personnes.
Le récit des faits
Les faits se produisent après le défilé du 11 février devant la mairie de Yaoundé 7ème. La route était bondée de monde. Lycées, collèges et écoles primaires ont tous répondu présents en ces lieux.
Partie de la maison de ses parents pour accomplir son devoir, l’élève du collègue bilingue Kiatabala ne rentrera plus jamais à la maison. C’est désormais à la morgue qu’elle se repose.
Pour le jeune conducteur de moto, fin de parcours en plein exercice de son métier préféré laissant sa petite famille orpheline. Il a d’ailleurs été emballé pour être inhumé.
Même si les enquêtes ont été ouvertes par les forces de sécurité, l’on peut d’emblée, soupçonner un mauvais dépassement de la moto ou du moins l’excès de vitesse de l’un et de l’autre conducteur vu les dégâts, à la montée d’une colline plutôt qu’à la descente.
Quoiqu’il en soit, il faut tout de même noter que la moto qui transporte la jeune élève décédée allait dans le sens inverse du domicile de ses parents.
Ses camarades ont indiqué lui avoir demandé de retourner à la maison après le défilé mais l’ultime décision lui est revenue. On dirait qu’elle était guidée par un destin tragique
Au regard ces images horribles, l’on ne peut que prendre garde en nous consolant des paroles d’un chanteur camerounais : « La route ne tue pas, mais c’est nous qui tuons à cause, de nombreuses maladresses. Au volant de votre voiture, à pied ou à moto mes frères, soyons prudents tous les jours ».