En fin de formation au terme de trois années passées à l’Ecole Normale des Instituteurs de l’Enseignement Général (ENIEG) à Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est, le jeune élève instituteur a trouvé la mort pendant qu’il présentait l’examen du Capiemp.
Le jeune Cyrille Eloundou ne réalisera plus jamais son rêve de dispenser le savoir aux élèves. Car, victime d’un malaise le 22 juillet 2020 alors qu’il était en pleine composition de l’épreuve de statistiques à l’examen du Certificat d’Aptitude Pédagogique des Instituteurs de l’Enseignement maternel et primaire (Capiemp), il a succombé avant même qu’il ne soit conduit à l’hôpital.
« Nous étions en train de composer en statistiques, il a subitement eu un malaise. Les surveillants et les autres responsables, notamment ceux de l’infirmerie, ont volé à son secours et ont voulu le conduire à l’hôpital. C’était trop tard, il était déjà mort », témoigne Alice Mengué, une candidate qui partageait la salle avec le défunt, dans les colonnes du journal Le Jour de ce mercredi 29 juillet 2020.
Selon le confrère, c’est à la morgue de l’hôpital régional du Soleil levant qu’a été intégré le corps de Cyrille Eloundou laissant ses collègues qui achevaient l’examen le lendemain du drame, dans l’émoi et la consternation.
Quelle perte pour la communauté éducative et surtout pour les parents qui perdent un rejeton à la lisière de la réussite à 26 ans seulement !
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