Selon un récent rapport publié le 3 mai 2023 par Reporters sans frontières (RSF), le Cameroun se classe au 24e rang mondial en matière de liberté de la presse. RSF mène cette étude annuelle pour évaluer le degré de liberté dont jouissent les journalistes et le personnel des médias dans 180 pays. Le classement est basé sur cinq indicateurs clés, dont le cadre politique et juridique, le contexte socio-économique et la sécurité.
L’affaire Martinez Zogo comme révélateur principal
RSF estime selon les informations qu’il dispose que « bien que le Cameroun possède l’un des paysages médiatiques les plus riches d’Afrique, c’est l’un des pays les plus dangereux du continent pour les journalistes, qui évoluent dans un environnement hostile et précaire ». Un état de choses qu’est venu confirmée l’affaire Martinez Zogo, suivie de près par RSF. L’ONG a été la première a présentée l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga, Justin Danwe et Maxime Eko Eko comme les principaux coupables.
L’ONG dénonce également la détention de plusieurs journalistes dans les prisons camerounaises. C’est le cas entre autres, de l’ancien DG de la CRTV Amadou Vamoulké, toujours derrière les verrous en dépit de son âge avancé et de son état de santé délétère. Une situation régulièrement déploré par RSF.