La résurgence de cette maladie hydrique fait déjà des victimes dans la capitale économique du pays.
Selon les informations relayées par notre confrère de ABK radio, l’on enregistre déjà 10 cas de contamination au choléra et un mort. Cette situation déplorable surgit au moment où l’on célébrait ce 22 mars, la Journée mondiale de l’Eau.
Pourtant, l’eau potable, ce liquide précieux indispensable à la vie n’est pas au rendez-vous chez les populations de Douala.
Outre l’insuffisance des points d’approvisionnement en eau potable ou les coupures intempestives, le retour des pluies vient aggraver la situation avec des flaques d’eau qui stagnent le long des rues.
Un état de choses qui engendre la promiscuité surtout dans les quartiers difficiles où le respect des règles d’hygiène élémentaires n’est pas la choses la mieux partagé de tous.
Pour l’heure, apprend-t-on de la même source, « Les hôpitaux de Banguè à Douala 5ème , New Bell et Manoka sont les zones les plus touchées par le choléra ».
Sous ce rapport, les autorités prévoient une nouvelle campagne de vaccination qui va démarrer le 25 mars 2021.Cette deuxième campagne de vaccination va cibler 366 000 personnes âgées d’au moins 1 an.
Et voilà que les pouvoirs publics se retrouvent confrontés à deux défis majeurs dans cette partie du pays. A la base, la lutte contre le coronavirus, ensuite, contre le choléra.
L’une et l’autre maladie ayant pour solution commune ; le respect des règles d’hygiène ; du moins, le lavage fréquent des mains.