Les membres de la secte terroriste Boko Haram ont encore semé la terreur dans la localité de Goldavi en causant la mort d’un octogénaire et faisant deux blessés grave , révèle le journal L’œil du Sahel en kiosque ce 10 juillet 2019.
Chétima Dougdje, un homme d’au moins 8o ans n’est plus de ce monde. Il a succombé aux balles des terroristes qui ont fait assaut dans la localité de Goldavi, arrondissement de Mayo-Moskota, région de l’Extrême-Nord le 5 juillet 2019.
En effet, « C’est aux environs de 19h de qu’ils ont infiltré le village .Il faisait excessivement froid ce soir-là, il avait beaucoup plu dans la journée. Ils espéraient donc surprendre la population dans le sommeil. Heureusement pour nous, les membres du comité de vigilance les ont repérés à la lisière du village et nous ont donné l’alerte. Nous avons tous vidé nos maisons pur nous retrancher dans les cachettes », peut-on lire dans le journal de Guibai Gatama.
C’est au cours de cette fuite de l’ennemi, que Chétima Dougdje, un homme d’au moins 8o ans sera atteint par balle pour défaut de course alors qu’il allait se réfugier dans les arbres : « C’était un homme d’un certain âge qui a trainé les pieds et a été atteint par leurs balles. Il a été atteint au niveau du genou ce qui l’a immobilisé. Il ne pouvait plus courir et c’est comme ça qu’ils sont venus le tuer à coups de poignard et des gourdins. Il a été poignardé à plusieurs endroits de son corps et sa tête a été écrabouillée », raconte Madva Mahamat, habitant de Goldavi dans les colonnes du trihebdomadaire L’Œil du Sahel.
A côté de cet assassinat, Djougoudoum Lawan, chef du village et Hassan Oumar un habitant seront également atteints par balles.
Alertés, l’intervention de forces armées camerounaises a été prompte : « Nous louons l’intervention de nos forces armées. Ils ne s’y attendaient pas, car la route est impraticable en cette période des pluies. Ils ont bravé les difficultés et les ont chassés hors du village .Grace toujours aux militaires, les blessés ont été nuitamment évacuées à l’hôpital de Koza où ils recoivent des soins », témoigne Mamtsaii Golda un autre habitant de Goldavi.