pris aux arrêts, un preneur d’otages passe aux aveux complets en dévoilant sa cachette d’armes de gros calibre à Ndokayyo, arrondissement de Garoua Boulai, région de l’Est.
D’après le journal L’œil du Sahel en kiosque ce 26 juillet 2019, « Deux Kalachnikov, AK47, six boites chargeurs, et environs 200 munitions de guerres » ont été déterrés par Youssouf Adamou sous la pression du bataillon d’intervention rapide (BIR).
En effet, Youssouf Adamou est Centrafricain d’origine et possède une nationalité camerounaise. Identifié par un ex-otage comme étant son un bourreau, celui-ci a été neutralisé le 19 juillet 2019 à Méidougou, département du Mbéré, région de l’Adamaoua.
C’est l’action conjuguée du comité de vigilance et du BIR qui l’a contraint à dévoiler sa cachette sise à la région du soleil levant.
Le parcours de l’homme
D’après les informations que nous livre le journal de Guibai Gatama, cet élément à surveiller de trop prêt n’est rien d’autre qu’un rebelle centrafricain. A en croire son témoignage, « il aurait été recruté en 2018 dans le groupe rebelle Fdpc ».
Le démantèlement de leur base à Zocoumbo a donné les ailles à la bande constituée outre de Youssouf Adamou, de Moussa, Ibrahim, Moumini, Issa et Halilou. Les six malfrats arrivent au Cameroun et se livrent à la pratique des enlèvements dans la région de l’Est et de l’Adamaoua.
Détermination du BIR
Les éléments du 5ème Bataillon d’intervention rapide sont déterminés à en découdre avec le phénomène de preneurs d’otage.
« Nous sommes décidés à en découdre avec ces hors la loi. Maintenant ce sont eux qui seront en insécurité, plus nos populations. Nous souhaitons seulement que la population de la région de l’Adamaoua tout entière prenne l’exemple de celle de Méidougou en dénonçant ces malfrats et nous ferons le reste », a confié sous l’anonymat, un élément du 5ème élément du BIR de Ngaoundéré dans les colonnes de nos confrères.