À travers un tweet, l’honorable Rolande Ngo Issi traite le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) d’inconnu politique et estime qu’on ne peut pas faire une comparaison entre le deuxième et le troisième de la dernière élection présidentielle au Cameroun.
Le 3 mai 2020, Cabral Libii a publié une tribune dans laquelle il invite le président de la république de sortir de son profond sommeil pour résoudre la crise du covid-19 au Cameroun. « J’en appelle donc solennellement le Président de la république, à se réveiller de son profond sommeil et de se départir de sa légendaire nonchalance pour prendre le taureau par les cornes et piloter lui-même la gestion de cette crise, s’il en a encore les capacités. Dans une situation de guerre sanitaire et économique, le pays ne peut plus continuer à être géré en mode pilotage automatique ou abandonné aux seules mains du ministre de la santé, visiblement dépassé par les événements. M. le président de la république, cette même façon de gouverner nous a déjà coûté 4 ans de guerre civile dans la partie anglophone du pays. Ressaisissez-vous! Vos derniers espoirs de sortir par une porte honorable à la tête de notre pays que vous avez servi depuis des décennies, passent par la gestion sans casses importantes de cette crise sanitaire et économique », a déclaré l’Honorable Cabral Libii.
Le quotidien La Nouvelle Expression parution du mardi 5 mai 2020 titre à sa grande Une « Vacances à la présidence de la République : Cabral Libii sur les traces de Maurice Kamto ». En commentaire de Une, le journal de Sévérin Tchounkeu stipule qu’«à la suite du président du MRC qui avait sommé le locataire d’Etoudi de réapparaitre publiquement pour reprendre la gestion du pays en main, en ces temps difficile que traverse le Cameroun, c’est au tour du leader du PCRN de hausser le ton au silence prolongé du chef de l’Etat. Car pour Cabral Libii, « tous les voyants sont donc au rouge » ».
Cette façon de traiter l’information n’a pas du tout plu à la Femme politique, Députée de la nation PCRN à l’assemblée nationale. L’enseignante et coach en motivation personnelle pense que le quotidien privé basé à Douala a fait dans la confusion. « La presse camerounaise mérite mieux. Comment provoquer une grande confusion entre un ultimatum d’un inconnu politique et l’exigence de l’honorable Cabral LIBII élu du peuple », pense l’actrice de la société civile Camerounaise, par ailleurs présidente du mouvement des consommateurs du Cameroun.