Ils se sont rendus devant les autorités administratives, traditionnelles et militaires hier.
C’est une dizaine de jeunes qui viennent de quitter les rangs des bandes armées du village Ngusi dans l’arrondissement de Tombel, département de la Koupé-Manengouba, région du Sud-Ouest.
Les ex combattants abandonnent les brousses de ce village réputé comme l’un des fiefs où ils opéraient, pour rejoindre le Centre Désarmement et de démobilisation(DDR) de Buea, chef-lieu de l’une des régions d’expression anglaise en crise depuis 2016.
Leur décision a officiellement été prise devant les autorités administratives, traditionnelles et militaires.
Présent à la cérémonie de repentance, le sous-préfet de Tombel a salué le geste de ces jeunes autrefois des assaillants : « Ils ont décidé de déposer les armes et rejoindre le Centre de DDR de Bua parce qu’ils ont compris que faire la guerre contre l’Etat ça ne peut pas donner », a déclaré au microphone d’Equinoxe TV, Leonard Nyam.
Pour sa part, le Commandant du 23ème Bataillon d’Infanterie motorisée(BIM) Etuge Lordson, a exhorté les jeunes encore cachés dans les brousses à sortir de ces lieux afin de reprendre leurs vies comme c’était le cas avant 2016.
Pour rappel, le 25 novembre 2020, 23 combattants séparatistes dont 22 garçons et une fille ressortissants de la Donga Mantung, la Menchum, Santa et la Mezam dans la région du Nord-Ouest avaient déposé les armes puis, avaient été accueillis par le Comité National de Désarmement de Démobilisation et de Réintégration (CNDDR).
La cérémonie solennelle s’était déroulée à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest en présence du coordonnateur national du CNDDR, Fai Yengo Francis.