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Cameroun : Une grenade explose à Yaoundé

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Une explosion est survenue en cette soirée de mardi 30 juillet 2019 au lieudit Carrefour sous-préfecture Tsinga à Yaoundé.


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Peur, panique et même traumatisme habitent désormais les citoyens de la cité capitale. Pour cause, une explosion qui est survenue dans un bar situé au lieudit Carrefour sous-préfecture Tsinga dans l’arrondissement de Yaoundé 2ème.

En effet, il est environ 19h30, alors que les citoyens rentrent de leurs occupations journalières, une foule se forme devant un bar situé au bord de la route principale.

La foule draine le monde et les embouteillages se multiplient. Le reporter de Lebledparle.com rendu sur place aborde les témoins pour en savoir un peu plus.

« On était en train de boire, subitement quelqu’un a lancé le truc noir que vous voyez à terre là. Apparemment c’est une grenade. Comme ça commencé à siffloter tout le monde est sorti en courant jusqu’à ce que vous nous voyez là », nous relate un premier témoin.

Entretemps, le bar où se vent aussi du poulet fait à la braise s’est vidé et il n’y reste plus que le serveur. A côté une autre lance : « Vous êtes surs que ce n’est pas quelqu’un qui a fini de boire et comme il a vu qu’il était incapable de payer sa facture il a créé un modèle ? Barman tu as récupéré tout ton argent chez les clients ? », s’interroge un consommateur sans se séparer de sa bouteille de bière qu’il tient fermement en mains.

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Dans la foule, une jeune fille qui prenait de l’air rassure ; « J’ai vu celui qui a lancé ça. Il a juste jeté et il est parti. Il ne buvait pas dans le bar », nous confie-t-elle.

Au même moment que chacun donne ses suppositions, les uns et les autres prennent en photo cet objet d’une forme bizarre de couleur noire coincé entre deux chaises autour d’une table. L’objet étrange suscite les admirations en lieu et place de la télévision et alimente déjà les débats.

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Personne n’ose s’approcher vers cette « bombe » comme le supposent déjà certains : « Celui qui va toucher au machin-là va confirmer le code. On attend seulement la police. C’est elle qui est spécialiste », lance un homme dans l’anonymat.

Ça fait près de dix minutes qu’on attend les forces de l’ordre lorsqu’un bruit éclate boom ! c’est cet objet qui vient d’exploser.

Chacun prend la poudre d’escampette. Plus moyen pour les mamans qui vendent par là en soirée de sauver leurs marchandises.

Dans leur marathon les uns demandent autres : « Mon frère, ça déjà commencé ?».

Au moment où la population prenait fuite, les forces de l’ordre n’étaient pas encore intervenues pour déterminer l’origine d’une telle situation dans la capitale politique camerounaise.

Affaire à suivre !       


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BH

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