Lebledparle.com, François Gaël Mbala
La petite Minette Fotsing est morte aux premières heures du mercredi 30 septembre 2020 à la clinique de l’Unité au quartier Bepanda dans le 5e arrondissement des suites d’un viol atroce, a appris lebledparle.com.
D’après les conclusions des examens effectués par les médecins spécialisés, l’on parle d’un écoulement vaginal, des sécrétions vulvaires, une déshydratation, « suggérant une activité sexuelle récente ».
La famille soutient la thèse d’un viol avec sodomie. La défunte admise au BEPC a été retrouvée affaiblie près d’un chantier non loin de son domicile familial au quartier Logpom dans la ville de Douala.
Selon le récit proposé par nos confrères d’Équinoxe TV, dans son édition du journal du 20 heures du 30 septembre, l’adolescente est partie de la région de l’Ouest le dimanche 27 septembre dernier pour aller poursuivre ses études chez son frère aîné au quartier Logpom, dans l’arrondissement de Douala 5e.
Mardi, c’est-à-dire 48 heures plus tard, elle a été retrouvée couchée et très affaiblie, dans un chantier où des ouvriers travaillent. Un liquide visqueux coulait de son appareil génital. Ses parents vont d’abord croire à un avortement. Mais après avoir conduit la jeune fille dans un centre médical privé, ils apprendront qu’elle a subi un viol collectif.
« J’ai découvert qu’au niveau de l’appareil génital, il y avait la présence de sécrétions d’aspect visqueux. J’ai aussi retrouvé la présence de sécrétions au niveau de la région plurianale » témoigne le Dr Gilles Franck Tchamou, qui a pris la défunte en charge à son arrivée à l’hôpital. Le médecin a conclu que la jeune Minette a eu une activité sexuelle, probablement avec plusieurs sujets masculins.
