Après l’incendie survenu dans la nuit du 25 au 26 avril 2019 dans la ville de Bafoussam et des tracts trouvés sur la véranda de la concession incendiée, plusieurs habitants évoquent la présence des sécessionnistes dans la ville.
Le quotidien Le Messager en kiosque ce 29 avril 2019 rapporte qu’il y’a des polémiques autour des tracts trouvés sur la véranda de la maison incendiée à Bafoussam.
Dans les colonnes du journal de feu Pius Njawé, un témoin qui a vécu le drame affirme que le feu est parti de l’extérieur de la concession.
Avant les conclusions des enquêtes, les autorités administratives, les élus locaux et les riverains s’accordent sur la piste criminelle de l’incendie ; mais ce qui les divise, c’est la présence des Ambazoniens dans la ville. Après l’incendie survenu dans la nuit du 25 au 26 avril 2019 dans la localité de Kena dans l’arrondissement de Bamougoum, plusieurs pistes sont avancées par l’opinion.
La peur a pris le déçu dans les cœurs des habitants de la ville, les préoccupations sécuritaires les hantent, surtout avec les tracts trouvés sur la véranda de la concession incendiée, et qui font le tour de la ville.
Dans les colonnes du journal, on peut lire ces allégations d’une autorité sécuritaire de la région de l’Ouest, « tout est possible. Les tracts en circulations peuvent effectivement être émis par quelques sécessionnistes… Il faut d’ailleurs remarquer que la non-maitrise des flux et le processus d’identification mené par les chefs de quartier ne permettent pas encore de savoir qui est qui dans cette masse de personnes qui se sont réfugiées dans la région de l’Ouest, en provenance des régions anglophones du Cameroun ».
Même si une autre piste essaie de rassurer les habitants de la ville en disant qu’on ne peut pas parler des attaques sécessionnistes dans la ville de Bafoussam. Pour elle, « le mode opératoire des combattants sécessionnistes prospère dans des zones où ils peuvent facilement faire des replis rapides après leurs incursions, alors que cela est difficile à appliquer avec le relief de la ville de Bafoussam, mais aussi, au regard de son dispositif sécuritaire », peut-on lire dans les colonnes de Le Messager.