La Directrice exécutive du Réseau des défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) Maximilienne Ngo Mbe et le politologue Mathias Owona Nguini se sont livrés dans une conversation dissidente sur les réseaux sociaux relative à l’attaque séparatiste enregistrée dans la localité de Galim, dans la région de l’Ouest Cameroun le 8 mars 2020 et qui a fait selon le bilan officiel, 8 morts.
Réagissant à cette autre attaque de trop perpétrée par les séparatistes, Maximilienne Ngo Mbé sur sa page Facebook a publié un cours texte accompagné de la photo d’une victime. Dans ce fragment de texte, la défenseuse des droits de l’Homme interpelle le chef de l’État à prendre les mesures idoines qui permettront de mettre un trait sur la cette crise. « Elle était jeune, belle et pleine d’avenir, elle est partie dans cette sale guerre. Non ! non, mille fois non. Président Paul Biya, faites quelque chose. Défiez tous ces griots et profiteurs ».
Altercation entre Owona Nguini et Maxi Mbé
En commentaire, le politologue Owona Nguini s’est indigné, appelant la directrice du REDHAC à condamner [aussi] les terroristes auteurs de ces attaques : « Ce n’est pas sérieux Maxi Mbe ! Ouaiiiiis ! Au lieu de condamner les sécessionnistes terroristes, Maxi Mbe épingle ceux qui leur demandent de déposer les armes ! Incroyable ! », a-t-il formulé, d’entrée de jeu.
La réaction de Maxi Mbé
Le commentaire de l’enseignant de l’université II n’est pas passé inaperçu aux yeux de Maxi Mbé qui a tout de suite réagi, questionnant la « posture » de l’universitaire : « Mathias Eric Owona Nguini je suis toujours embêtée de te voir sur cette posture de terre rasée. Les conflits armés se gèrent par des slogans creux et opportunistes du genre “déposez les armes” ? À qui profite ce genre de posture et de crimes. Pourquoi les propositions justes que nous faisons depuis 2017 sont soigneusement mises dans les placards ? C’est dommage. J’aurais voulu que tu examines ces propositions et on en discute au lieu d’attiser une guerre qui nous détruira. Mathias Eric Owona Nguini, continuons comme ça, hier c’était seulement dans le NOSO, on avance, lorsque ça arrivera à Yaoundé, on verra bien. N’est-ce pas pour le moment l’enfer c’est les autres ? »
La réplique d’Owona Nguni
« Maxi Mbe, tu délires ! Ils resteront là-bas ! Par ailleurs’ extermination n’est pas mon langage ! Pourquoi, tu es de mauvaise foi comme ça ? Que dis-tu de la revendication de Cho Ayaba au sujet des attaques de Galim, chère Maxi Mbe ? Pourquoi tu ne condamnes pas ? Tu es simplement complaisante avec les voyous terroristes et sécessionnistes de l’ambazonisme armé ! », a écrit le chercheur à la fondation Paul Ango Ela.