Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Les influenceurs retenus par le gouvernement pour vendre l’image de la coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se joue au Cameroun depuis le 9 janvier, ont bénéficié d’une enveloppe allant de 3 à 5 millions de FCFA en fonction du nombre d’abonnés dans les réseaux sociaux, a appris lebledparle.com de certains bénéficiaires.
Trois à cinq millions de FCFA. C’est ce que percevaient les influenceurs camerounais pour promouvoir la Coupe d’Afrique des Nations. D’après nos informations, il fallait avoir un minimum de 5000 mille abonnés pour avoir quelques 3 millions de FCFA.
Ce montant connaissait de légères variations selon que votre nombre de followers et votre influence devenait intéressant. Ainsi, les influenceurs les plus influents avaient droit à une enveloppe oscillant entre 4 et 5 millions de FCFA.
De mémoire, dans le cadre de l’organisation de la CAN Total Energies Cameroun 2021, le ministre des Sports avait organisé le 8 décembre 2021, un séminaire dans la salle VIP du Palais polyvalent des sports de Yaoundé. Pour la tenue de ces travaux, il avait invité une série de web influenceurs afin de leur présenter les enjeux, les défis et les opportunités de l’organisation de la CAN 2021.
Une semaine plutôt, une rencontre s’était tenue, notamment le 2 décembre 2021 et avait permis au ministre des Sports de présenter la structuration du COCAN 20-21 singulièrement ses acquis, ses réalisations ainsi que ses perspectives dans le cadre des préparatifs de la CAN 2021.
Plusieurs web-influenceurs et créateurs de contenus avaient pris part aux travaux à l’instar de Valerie Ayena, Cédric Ndawa, David Eto’o, Atome Blogueur, Didier Lefa, Dylan Akame, et bien d’autres.
Le second séminaire d’échange organisé le 8 décembre 2021 avaient réuni des web-influenceurs tel que Laura Dave, Nathalie Koah, Coco Emilia, Moustik, Celin Fotso et bien d’autres.
Coco Emilia s’exprimant au nom de tous les web-influenceurs s’était montrée confiante : « Rehausser l’image du Cameroun à travers ce que nous savons et ce que nous faisons au quotidien. Le ballon d’or est dans notre camp, à nous de jouer, de marquer le but dans l’autre camp ».
