Attendue au Tribunal de première instance de Yaoundé le 13 août 2019, pour donner les motifs pour lesquels elle a trainé Paul Chouta en prison, Calixte Beyala ne s’y est pas rendue, nous révèle le journal Kalara.
Les faits remontent au mois d’avril 2019 où la romancière camerounaise Calixte Beyala avait saisi la Justice en déposant une plainte contre le nommé Paul Chouta.
« Apologie de viol, calomnie, injures et harcèlement moral par voie d’internet (YouTube, Facebook, Google, Camer.be, Cemac, Camer info etc.) », c’est l’extrait de ladite plainte dont a eu copie le journal Kalara.
Depuis donc trois mois, le partisan du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun est écroué à la prison centrale de Kondengui puis depuis quelques semaines à la prison principale Yaoundé pour des mesures de désengorgement.
Dans sa parution de ce 19 août 2019, le journal de Christophe Bobiokono souligne que « Calixte Beyala, romancière de renom a comparu devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre-administratif statuant en matière de flagrant délit le 13 août dernier ».
Les raisons de cette autre absence de la plaignante sont évoquées par son conseil Me Pierre Faustin Ntede qui a sollicité et obtenu un report des débats.
« L’avocat estimait que son état de santé (de Calixte Beyala, Ndlr) chancelant ne lui permettait pas d’assurer en toute sérénité, la défense des intérêts de sa cliente », peut-on lire dans l’hebdomadaire du monde juridico-judiciaire en kiosque.
Une décision de la Justice qui n’arrange pas la partie adverse qui voient la procédure trainer.
« Le motif de ce énième report de l’affaire était susceptible d’allonger les lenteurs judicaires déjà observées dans la procédure, le juge a décidé de ne rappeler le dossier que le 10 septembre prochain, soit un mois plus loin », lit-on dans les colonnes de nos confrères.