Pendant que le staff de la Fecafoot attendait encore à Douala, une première vague de Lions Indomptables sont tombés entre les mains des agents du Minsep lundi soir, et ont été conduits Yaoundé où ils ont pris leurs quartiers à l’Hôtel Hilton. « Alors hier aux environs de 17 h une première vague de joueurs est arrivé à l’aéroport de Douala et ceux-ci ont directement été embarqués dans un hôtel de la place au nez et la barbe des représentants de la FECAFOOT qui attendaient ceux-ci dehors, ils n’ont pas vu le coup venir », rapporte une source. Pendant ce temps à Yaoundé une autre vague de joueurs a été reçue et logée à l’hôtel Hilton sans aucun membre de la Fecafoot.
Dans la tanière, la liste de présents a été rallongée à 12 noms. Il s’agit de Vincent Aboubakar, Michael Ngadeu, Christian Bassogog, Collins Faï, Martin Hongla, Simon Omossola, Georges Kévin Nkoudou, Carlos Baleba, Jules Armand Kooh, Jackson Tchatchoua, Boris Enow, et Didier Lamkel Zé. Ils ont été rejoints par André Onana qui a voyagé par Jet privé.
Marc Brys les a rejoints pour un dîner avant 22heures avec les 13 joueurs accueillis ce soir. Il Va s’en dire que les Lions comme il fallait s’y attendre se sont alignés derrière le coach Belge.
Pendant ce temps, certains membres du staff nommé par la Fecafoot sont évités. Ntoungou Mpilé et Carlos Kameni qui avait déjà pris leurs chambres à Douala ont dû profiter tout seuls du confort de l’hôtel la Falaise.
Un gros risque pour les joueurs ?
Selon certains observateurs, les Lions Indomptables du Cameroun risquent gros en se laissant tomber dans le piège du conflit qui oppose le Ministère des Sport et de l’Education physique, à la fédération camerounaise de football. Une fois convoqués pour un match, ils sont tenus d’être à l’unique disposition non pas du gouvernement, mais celle de la fédération. C’est dans ce sens que Christian Djimadeu journaliste sportif de Africa 24 a, dans une sortie, a mis les joueurs en garde contre de mauvaises influences.
« Pour un match international, le joueur qui défère à une autre convocation que celle de sa fédération sait à quoi il s’expose. La Fecafoot peut avoir tort dans ce conflit, mais attention de ne pas la piétiner davantage sur ses prérogatives. Conseillons utilement les jeunes joueurs afin de ne point gâcher leur carrière et frustrer leurs familles », a écrit le confrère sur sa page Facebook, avant de rappeler le reglèment FIFA sur les obligations d’un joueur vis-à-vis de sa fédération.
« Selon les règlements rappelle-t-il, notamment l’article 5 de l’annexe 1 du Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs de la FIFA, un club est obligé de libérer un joueur pour représenter son équipe nationale lorsqu’il est convoqué. Le joueur, de son côté, doit se conformer à cette convocation. S’il refuse sans justification valable, il pourrait faire face à des sanctions disciplinaires, aussi bien de la part de sa fédération nationale que de la FIFA. Ces sanctions peuvent inclure des suspensions ou d’autres mesures disciplinaires qui pourraient affecter sa carrière tant au niveau national qu’international. Les clubs, de leur côté, ne sont pas autorisés à empêcher un joueur de répondre à une convocation nationale pendant les dates FIFA dédiées aux matches internationaux ». Affaire à suivre!