Comment marquer l’histoire de son pays ? C’est sans doute la question que c’est posé Wilfried Claude Ekanga. Devenu un visage incontournable du paysage politique et médiatique, le jeune analyste a entrepris d’écrire un livre et n’a pas hésité à publier un extrait. De quoi mettre la salive à la bouche des milliers de camerounais.
Sur les réseaux sociaux Wilfried Ekanga introduit dans un premier temps les contours de l’oeuvre qu’il prépare.
« JE SUIS ENTRAIN D’ÉCRIRE MON PREMIER LIVRE
Je suis difficile à joindre ces derniers jours, parce qu’enfermé H24 dans mes 4 murs à écrire comme un fou. Je réalise ce que j’avais prévu : raconter l’expérience de ma campagne au Cameroun, et les leçons à en tirer pour la nouvelle génération d’Africains.
Le livre sera comme une drogue forte, dont le but est de donner à chaque Africain / Camerounais, 1001 raisons de s’impliquer dans la chose politique. Il n’y a plus aucune excuse.
C’est très éprouvant mais j’avance bien. Les 30 premières pages ( Prologue, chapitre 1 et une partie du 2 ) sont bouclées, et j’aurai terminé à la fin de ce mois. Mais il faudra attendre plusieurs semaines encore avant publication. Je souhaite éviter les soucis éditoriaux que j’ai connus avec mon recueil de poèmes d’il y’a trois ans, et qui ont mis en pause sa diffusion.
Ci-dessous, je vous livre en exclusivité un premier extrait.
Agréable lecture ! » a d’abord écrit l’un des visages les plus connus du MRC.
Lebledparle.com s’est procuré l’extrait du premier chapitre du livre de Wilfried Ekanga et vous le dévoile :
CHAPITRE 1 : VERS LE FRONT DE GUERRE
Le Grand Départ
<< Nous sommes le samedi 22 septembre 2018 à Val de Fontenay, en région parisienne. Il est environ quatorze heures. Assis sur un banc public dans un parc du quartier, je suis entrain d’honorer une interview promise à un média en ligne. Mais l’entretien n’a pas vraiment le temps de commencer qu’il se met soudain à pleuvoir. Nous sommes alors contraints de nous en aller précipitamment à la recherche d’un abri. Et puis la pluie prend son temps, pas du tout pressée de s’arrêter. On croirait presque qu’elle essaie d’empêcher l’interview d’avoir lieu. Et lorsque les éléments se calment enfin et que le ciel perd de son gris, il faut à présent composer avec des bancs complètement trempés. L’aventure semble plutôt mal commencer.
L’ « aventure », c’est mon voyage vers l’Afrique. Depuis quelques jours en effet, je me suis décidé à retourner au Cameroun dans le cadre de la présidentielle d’octobre, pour battre campagne contre Paul Biya, en faveur du MRC du Professeur Maurice Kamto. Et l’interview en question est une causerie éducative initiée par Koko Aldo, propriétaire de la plateforme électronique « Le Bled Parle ». Ce jeune camerounais de la diaspora, amoureux de l’actualité de notre pays, et qui porte à cœur d’offrir sa très populaire tribune aux jeunes comme lui qu’il juge prometteurs, m’a plus d’une fois témoigné son respect et son admiration pour mon activisme panafricain. C’est ainsi que nous avons convenu quelque jours plus tôt, de nous retrouver dans un endroit à la fois calme et en plein air, pour réaliser cette entrevue.
Par le biais de son média, Koko désire savoir ce qui m’anime, connaître mes motivations, les mobiles de mon engagement politique et citoyen, ainsi que ma vision générale de l’Afrique et du Cameroun. Qu’est-ce que je pense de notre continent? Est-ce que j’y entrevois un avenir quelconque, ou bien tout semble perdu pour l’éternité ? Le fantôme de René Dumont hante t-il toujours nos nuits? L’Afrique Noire est-elle vraiment si mal partie ?
Ces questions s’avèrent d’autant plus importantes qu’un épisode crucial pointe à l’horizon. Le Cameroun se retrouve de nouveau, pour la première fois depuis bien longtemps, au carrefour de son histoire. Dans 24 heures débutera la campagne, pour cette élection dont on pressent déjà, ici comme là-bas, qu’elle sera différente des autres. Difficile de savoir quoi exactement, ni quel tour de magie laisse penser cela, mais l’échéance à venir aura quelque chose de particulier. Tout le monde le sent, tout le monde le dit, tout le monde l’attend>>
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Par Claude Wilfried Ekanga Ekanga, extrait du manuscrit en cours de rédaction : « TU DOIS T’IMPLIQUER »