Lebledparle.com, CWT
Le journaliste et chroniqueur sportif a publié un texte sur le défenseur par rapport à la prochaine coupe du monde. Ses performances actuelles ne jouent pas en sa faveur en vue d’une sélection pour le mondial Qatar 2022, pourtant il peut jouer un grand rôle dans l’épanouissement de la tanière.
Ci-dessous, le texte intégral
OYONGO BITOLO… MON CRÈVE-CŒUR !
Je suis triste pour ce garçon. Parce que sa joie de vivre est débordante et il va manquer aux Lions Indomptables. Enfin je le suppose. S’il était un peu compétitif, je militerais qu’on l’amène au Qatar. Il a une joie communicative qui peut être utile à un groupe pour une telle compétition. Il y’a des joueurs comme ça qui sont utiles même hors des terrains. La comparaison est peut-être grossière mais en 1990, Eugène Ekeke est allé à la Coupe du monde blessé. Ses chances de guérison au premier tour étaient quasi nulles. Mais dans un vestiaire où les tensions avaient dressé leur lit, Eugène était le seul que tous les clans écoutaient avec respect. Il savait calmer les tempêtes, et « Sango Pasto » comme on l’appelait, avait le mot juste pour concilier les parties. Les entraîneurs ont parfois besoin de ce type de personnalités dans un groupe.
La situation n’est peut-être pas la même, mais ce groupe a toujours vécu sa bonne humeur parce que ce garçon savait y apporter de la chaleur et tous le connaissent. J’ai mal parce que pas compétitif, il est difficile pour le staff déjà pas gâté par les talents, de sacrifier ainsi une place. Dans une discussion avec un illustre Ex-Entraineur des Lions Indomptables Officiel, il me disait que lorsqu’une équipe nationale va en compétition, l’entraîneur a généralement trois ou quatre joueurs pas forcément au point sportivement, c’est à dire compétitif au même niveau que les autres, mais humainement bon pour le groupe. Problème, Oyongo s’est trop éloigné des radars de la compétition, et sa sélection relèverait d’un miracle. Et c’est dommage pour ce qu’il représente.
Martin Camus MIMB
La Plume de Jésus
