Dans une nouvelle sortie sur les réseaux sociaux, le journaliste et chroniqueur sportif lance des fleurs à Maître Happi, le président du Comité de normalisation qui a piloté l’assemblé générale de la FECAFOOT qui a vu l’élection de Seidou Mbombo Njoya ce mercredi.
TRIBUNE : Jamais élection de la Fecafoot n’aura été aussi transparente de bout en bout. Publication des candidatures des départements jusqu’à la nationale, c’est inédit, c’est unique, c’est exceptionnel.
N’écoutez pas les voix des magouilleurs qui vont crier et brailler très fort. Considérez que ce sont des larmes des veufs, puisque vous avez tué leur principal epoux: la tricherie.
Normalement, on serait entrain de préparer pour vous, une vraie célébration avec strasses et paillettes. Mais acceptez que nous assistions à une sorte d’obsèques…vous avez assassiné la tricherie, le favoritisme, les réseaux…Vous êtes juste coupable d’une génocide de maux qui ne va vous valoir que le procès de l’honnêteté. En ce jour, c’est vous le véritable vainqueur. J’ai côtoyé d’innombrables personnalités à la Fecafoot. Je n’ai vu personne qui vous ressemble. Personne qui repoussait les privilèges. Personne qui avait des possibilités de faire autrement, c’est à dire perpétuer les pratiques de la bande à Bader…Vous avez choisi de procéder autrement. Cela ne veut pas dire que par moment, vous n’avez pas eu des faiblesses. Mais que représente-t-elles face à ce que vous léguez à la Fecafoot. La culture du travail, des dépenses utiles, de la gabegie condamnée dans un cercueil zingué. Nous allons l’admirer pourir à travers la vitre qui nous prive des pestilences. Pourvu que celui qui a été élu ce jour, en prenne conscience.
Des gens ne comprendront pas ce que j’écris ici, parce-que très peu comme moi, ont eu le privilège de vous côtoyer. Pour la première fois de ma carrière de journaliste, j’ai vu un responsable de la Fecafoot parler sans réserve et sans a priori, avec toutes les factions qui s’affrontent autour de l’objectif Fecafoot. Des plus radicales au plus modérées. Si on avait un peu d’humanité et d’honnêteté, tous ceux qui étaient en course, se mettraient ensemble loin de leurs divisions de surface, pour vous offrir une haie d’honneur de témoignages et d’applaudissements.
Ma voix ne va peut-être pas retentir le plus loin possible pour porter ce témoignage aux vivants, aux morts et à ceux qui ne sont pas encore nés. Mais je tenais à vous dire que Dieu m’a permis de croiser un vrai et grand homme avant le crépuscule de mes jours. Vous m’avez permis de croire un peu plus à ce pays et à ses hommes. Merci pour ce moment.