Dans un communiqué diffusé le 10 janvier 2022, le porte-parole du Comité local d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (COCAN) a certes confirmé l’agression des journalistes algériens dans la capitale économique, mais a relevé que le site qu’ils ont choisi les exposait à cet incident.
Dans la nuit du 9 janvier 2022, trois journalistes algériens ont été agressés dans leur hôtel à Douala. Cette information a été très vite relayée dans un communiqué publié au journal DZFoot.
Réagissant à cette situation par voie de communiqué hier, le porte-parole du Coca, Abel Mbengue, a relevé pour le déplorer, que les victimes « ont privilégié un hôtel dans les environs de la prison centrale de New-Bell non retenu par le COCAN et validé par la CAF », peut-on dans le communiqué.
Contrairement aux informations publiées dans les réseaux sociaux et dans certains médias, le journaliste émérite est formel, bien que victimes, les confrères ont violé des principes inhérents au tournoi dans le cadre de l’hébergement.
« Sur la base des investigations avérées qui ont été promptement diligentées par les services compétents, il apparaît que ledit groupe de journalistes algériens a enfreint les dispositions pertinentes du cahier de charges et de l’accord-cadre mutuellement validées par le COCAN et la CAF en matière d’hébergement, de sûreté et de sécurité et communiqués aux délégations des pays qualifiés et des journalistes accrédités », déplore-t-il.
Dans l’optique de se prémunir de tels actes, Abel Mbengue a invité les visiteurs de la Can TotalEnergies Cameroun 2021 à «se conformer à toutes les mesures de précaution et de sécurité qui sont universellement prises à l’occasion des grands évènements sportifs ».
Pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, l’homme des médias condamne « énergiquement cet acte crapuleux ».