Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Cette décision de Naseri Paul Bea est consignée dans un communiqué publié le 31 janvier 2021. Il invite les spectateurs « à prendre les dispositions utiles pour passer bien avant leurs tests dans les 80 sites créés à cet effet et dans les districts de santé ».
Alors qu’il ne reste plus que quatre matchs pour que la Coupe d’Afrique des Nations se referme sur elle, le gouverneur de la région du centre sort de sa réserve pour s’engager dans la lutte contre le Covid-19. Dans sa note, l’autorité administrative indique que « Seuls les résultats négatifs permettront à ceux-ci d’obtenir le pass à présenter au contrôle de conformité aux normes sanitaires effectué pour l’entrée au stade ».
L’objectif, dit-il, est « d’éviter tout engorgement et de faciliter les formalités d’accès au stade (…) pour la poursuite harmonieuse de la compétition ».
Vendredi, le ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, a annoncé une batterie de « mesures correctives » prises par le gouvernement pour « garantir une sécurité optimale » pour les prochaines rencontres, après la bousculade mortelle survenue le 24 janvier dernier au stade d’Olembe. Parmi celles-ci, l’interdiction du testing Covid-19 aux abords des stades et la multiplication des points de testing dans la ville.
Le stade Ahmadou Ahidjo va abriter la demi-finale Burkina Faso-Sénégal le 2 février, tandis que l’autre demi-finale opposant le Cameroun à l’Égypte va se jouer le 3 février au stade d’Olembe.
Dimanche, la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de lever la suspension imposée à ce stade et d’autoriser l’une des demi-finales et la finale qui sont prévues à Olembe. La CAF a pris cette décision à la suite « des recommandations et des engagements du gouvernement concernant des mesures de sécurité supplémentaires, en plus de celles qui ont déjà été mises en œuvre avec succès au stade Ahmadou Ahidjo lors du match Maroc-Malawi et au stade Japoma lors du match Gambie-Cameroun ».