Neil Trésor Bouya Itambala alias Trésor Mvoula vient de décrocher son premier titre international.
En effet, la star montante de la musique congolaise a été sacrée « Révélation Afrique Centrale » lors des Canal d’Or, les awards culturels au Cameroun, le 28 février dernier à Yaoundé.
«Je savais que mes fans voulaient voter pour moi», a laissé entendre Trésor, pour signifier sa joie. « C’est mon premier prix à l’international. Au pays j’ai raflé au moins quatre ou cinq. Çà me fait énormément plaisir de se sentir aimer ailleurs que dans ton pays. Quand je suis ici [Cameroun, ndlr] c’est comme si j’étais au congo. Ma music est appréciée ici. C’est pour cela que ce soir je dédie ce trophée à tous mes fans camerounais et à tout le peuple camerounais », a-t-il poursuivi.
Découvert sur la chaine africaine Trace Africa, Trésor Mvoula a été rapidement adopté par les mélomanes camerounais. Ces titres sont régulièrement interprétés dans les cabarets et joués dans les boites de nuit, ainsi que dans les chaumières. Les plus connus sont « Tchoko Tchoko » ; « Vieux Thomas », et le single « C’est la partie là ».
Pour la petite histoire, Trésor Mvoula a vu le jour à Brazzaville, le 3 février 1980. C’est à Ouenzé, le 5ème arrondissement de la capitale congolaise, qu’il commence sa carrière musicale. En 2001, il intègre le groupe Z1 International où il ne passe que six mois, avant d’aller monnayer son talent, en 2002, dans le groupe « Patrouille des Stars Authentique ». Un ensemble musical dans lequel il compose deux chansons: «Trésor caché», dans l’album « Proclamation », et « Boîte à sardines » (dans l’opus « Elévation »).
Après avoir fait la pluie et le beau temps de Patrouille des Stars, pour incompatibilité d’humeur, Trésor Mvoula prend la résolution, en 2007, de débarquer du navire de Kevin Mbouadembenga (le leader du groupe précité). Pour créer son propre ensemble musical, qu’il baptise «Gouvernement des as». Une année après, le chanteur signe un album de dix titres, intitulé: «L’homme est encore vivant», produit par Klap Outou Production et reconnu par le B.c.d.a (Bureau congolais du droit d’auteur). Une œuvre qui, malheureusement, ne récolte pas le succès escompté. La promotion n’ayant pas été bien assurée.
En 2011, l’artiste et son bureau rencontrent le Général Norbert Dabira, le patron de DRTV Production, l’une des plus grandes maisons de production musicale du pays. Cette rencontre aboutit à la signature d’un contrat de production d’albums. Dont le premier est « Coffre-fort ». Un opus qui, à coup sûr, marquera d’une pierre blanche l’histoire de la musique congolaise.