Il est désormais possible au Cameroun de réserver un taxi ou d’en faire appel à partir d’un simple clic, ou de son téléphone portable. CarDispo, qui se présente comme « le premier service de réservation de taxi sur mobile et Internet au Cameroun et en Afrique centrale » vient d’être lancé dans le pays.
Concrètement, il suffit juste, pour un client de télécharger via Google Play Store ou via le site www.cardispo.com l’application CarDispo. Il faut par la suite renseigner le formulaire des informations requises : votre nom et email, votre position, votre destination, votre type de déplacement (dépôt ou course), ou l’heure de départ. Après avoir validé sa commande, le client reçoit un mail ou sms qui contient des informations comme le code de réservation, le nom et la photo du chauffeur ainsi que son numéro de carte grise.
Deux types de taxi disponibles. Les taxis simples et les VIP. Au sujet des coûts, sur le site web de Cardispo, on peut constater qu’un dépôt à Yaoundé coûte 3 000 Francs Cfa et une course coûte 3 000 F.Cfa/h. Avec un véhicule VIP, il faudra débourser 5 000 F.Cfa pour un dépôt et pour une heure de course.
Il s’agit là du premier service de réservation de taxi et de véhicule VIP proposé aux internautes et « mobinautes » camerounais de deux villes : Douala et Yaoundé. Il a été conçu et réalisé par le Camerounais, Bruno Soufo, promoteur de Novazen, une jeune entreprise spécialisée dans l’ingénierie informatique et notamment dans le développement d’applications web et mobile.
L’on retrouve plusieurs applications du genre en Europe et en Asie. En Afrique subsaharienne, on peut citer Easy Taxi d’Africa Internet Group, une application mobile pour réserver un taxi en ligne présent dans certains pays africains et pas au Cameroun.
Au Cameroun, le marché du e-commerce semble en pleine expansion et séduit de plus en plus d’investisseurs. Seulement, certains experts et acteurs de la filière décrient souvent les coûts élevés de l’Internet au Cameroun ou même le peu d’intérêt des consommateurs pour le e-commerce. Par exemple, selon Tony Smith, moins de 2% de Camerounais ont recours au e-Commerce. Pour l’instant, le mobile banking et les sites de shopping en ligne font la course en tête du classement des services les plus proposés.