« Heureux d’annoncer que j’ai signé avec PHOENIX et serai copropriétaire du groupe en espérant emmener PHOENIX en MLS (Major League Soccer) » , a confirmé Didier DROGBA sur son compte Twitter.
À 39 ans, Didier DROGBA continue à jouer au foot alors qu’en fin mai 2008, après l’accumulation des blessures et une ponction du liquide synovial de 40 ml dans son genou gauche, on prédisait la fin de sa carrière. Mais le voilà entrain de signer dans un club américain de deuxième division bien qu’étant courtisé par MARSEILLE et SHANGHAÏ.
D’aucuns croiront que c’est un choix au rabais pour une icône du football qui a été deux fois meilleur buteur de la Premier League en 2007 et 2010 et qui vient d’être la star d’ IMPACT MONTRÉAL. Erreur, DROGBA est un footballeur -entrepreneur qui a une hauteur de vue et qui est le premier Africain à devenir copropriétaire d’un club américain. Et ce n’est pas une aventure suicidaire. Bien au contraire, il réussit dans les affaires.
En 2010, DROGBA était déjà le patron de sa société CLUBNOTE dont les actifs avaient augmenté de 350 000 euros à 760 000 euros après seulement un an. Il a un patrimoine immobilier, des objets d’arts, des chevaux de course et des participations dans plusieurs sociétés cotées en bourse. Selon le SUNDAY TIME, DROGBA est à la tête d’une fortune de 26 millions d’euros, sans compter. . .
Contrairement aux joueurs Africains qui se remarquent en faisant » l’atalaku » dans les boîtes de nuits, DROGBA, lui, reverse tous ses revenus publicitaires de NIKE, SAMSUNG, PEPSI aux associations pour les œuvres humanitaires. En 2012, sa fondation avait versé 1,5 million d’euros pour la construction d’un hôpital pour enfants à Abidjan.
Combien de footballeurs africains a t-on vu devenir mendiants, déclarer faillite à la fin de leur carrière? José TOURÉ avait le plus gros salaire du championnat français quand il était à MONACO, mais il faisait pitié là où il était parti jouer presque nus pieds à CHENNAIYIN , un petit club d’ Indiens. Et c’est aussi là-bas que s’était réfugié Éric DJEMBA DJEMBA qui était ruiné à MANCHESTER UNITED en 2007, où il avait une dizaine de 4×4 grosses cylindrées, 30 comptes bancaires, des crédits illimités.
Que de vies brisées lorsque les jambes ne tiennent plus! DROGBA, lui, a déjà assuré toute sa vie avant d’aller s’asseoir non pas au banc des succès du temps passé, mais sur la tribune d’honneur avec les fortunés. Comme le dit un proverbe africain : « il faut faire les provisions d’eau pendant la saison des pluies pour se prémunir de la sécheresse » .