Le Lieutenant Ibrahim Yéguié Djibril, a été nommé le 4 juin 2021, Chef de sécurité du président de l’Assemblée nationale et Attaché à son cabinet. La décision a été signée le 4 juin 2021, Cavaye Yeguié Djibril, président de la chambre de basse du parlement.
Le président de la Chambre Basse du Parlement camerounais a décidé le 4 juin 2021 de confier deux postes stratégiques à son fils au sein de l’Institution qu’il préside depuis près de trois décennies. Il va désormais travailler comme Attaché de cabinet et de Chef de sécurité du président de l’Assemblée nationale. « Le Lieutenant Ibrahim Yéguié Djibril…précédemment en service au Groupe d’escadron n°3, Escadron mobile n°30, Peloton Mobile N°303, est pour compter de la date de signature du présent arrêté présidentiel, nommé Attaché de cabinet cumulativement avec les fonctions de Chef de sécurité du président de l’Assemblée nationale, en remplacement du Capitaine Fede Laraba remis à son administration d’origine » peut-on lire dans l’arrêté présidentiel.
D’après les informations à nos confrères d’EcoMatin, le renvoi de l’ancien Chef de sécurité du président de l’Assemblée nationale à son administration d’origine n’est pas mal vu. Notre confrère explique c’est par une demande introduite par le Capitaine Febe Laraba lui-même dans ce sens.
« La nomination du Lieutenant Ibrahim Yéguié Djibril par son géniteur ne surprend pas. La Chambre Basse du Parlement est réputée abriter un grand nombre de membres de la famille de l’originaire de Mada dans la région de l’Extrême-Nord. D’ailleurs, en 2015, le président de l’Assemblée nationale avait accusé son neveu, alors son propre garde du corps, d’avoir procédé à une tentative d’enlèvement », rappelle EcoMatin qui ajoute qu’il accusait le Capitaine Bouba Simala « d’actes de terrorisme, d’incitation au braquage et à l’enlèvement ». Ce dernier avait alors été traduit devant le Tribunal militaire de Yaoundé. Cavaye avait finalement déclaré, après 3 ans de procès, ne pas avoir porté plainte à son neveu. Il assurait alors avoir juste attiré l’attention de l’administration d’origine (ndlr Mindef) de Bouba Simala sur ses « actes répréhensibles ».