Dans la nuit du lundi au mardi 30 janvier 2024, la ville de Buea, capitale de la région du Sud-Ouest du Cameroun, a été le théâtre d’une attaque violente perpétrée par des présumés rebelles séparatistes. Ladite attaque a engendré la mort tragique d’au moins un civil innocent, selon les sources officielles..
Survenue de manière soudaine et inattendue, l’estocade a été menée par des militants ambazoniens, protestant contre le refus de la population locale d’observer les « villes mortes » chaque lundi, une forme de boycott visant à contester le gouvernement central. Les événements se sont déroulés aux abords du stade de Molyko, en direction de Muea, où les assaillants ont lancé une attaque meurtrière, incendiant plusieurs véhicules et prenant pour cible des civils innocents. Les autorités locales ont confirmé qu’une personne a perdu la vie dans cette tragédie, tandis que cinq véhicules ont été réduits en cendres par les flammes dévastatrices.
La persistance de la crise anglophone
Cette attaque sanglante vient rappeler la persistance de la crise sociopolitique qui sévit dans les régions anglophones du Cameroun depuis 2016, marquée par des revendications séparatistes. Malgré les efforts déployés pour trouver une solution pacifique, la violence continue de ravager ces régions, entraînant un lourd tribut en vies humaines et en souffrances pour la population civile. Il convient aussi de noter que cette attaque voit le jour, quelques jours après que TV5 a présenté un drapeau séparatiste en lieu et place de celui du Cameroun lors d’une édition de journal.