Le 31 octobre 2019, Donald Trump a annoncé son intention de rayer le Cameroun de la liste des pays éligibles à l’Agoa. Sur le plateau de Club d’Elite à Vision 4 ce dimanche 3 novembre 2019, Célestin Bedzigui s’est longuement exprimé à ce sujet.
D’après le communiqué rendu public par Donald Trump, président des USA le 31 octobre 2019, le Cameroun ne fera plus partie de l’Afican Growth Opportunites Acts (Agoa).
Le numéro 1 de la première puissance mondiale souligne que ladite décision prendra effet à partir du 1er janvier 2020. Une décision face à laquelle Célestin Bedzigui prescrit beaucoup de vigilance.
Pour l’homme politique, il ne faut pas sous-estimer la décision des USA car :« Après tout, le marché américain est le premier marché mondial. Cette décision est à l’extrémité des mesures des manifestations que l’on peut avoir vis-à-vis d’un pays », souligne-t-il.
Avant de s’interroger sur les motivations de ce partenaire commercial du Cameroun, le président du Parti pour l’Alliance libérale(PAL) fait remarquer que : « Nous venons de souscrire à un certain nombre de préoccupations de la communauté internationale dont les Etats-Unis. On a tenu le grand dialogue, on a libéré les prisonniers. Le gouvernement américain nous a félicité pour cela », at-il rappelé sur le plateau de Club d’Elites sur Vision 4 ce 3 novembre 2019.
Malheureemnt, « Cet acte du gouvernement américain rend compte de la perte de deux batailles ; la bataille sectorielle et la bataille politique » pourtant, explique-t-il, le gouvernement camerounais a tous les moyens pour prévenir de tel actes qui ne vont pas sans conséquence sur le plan diplomatique.
Dans la même veine, Célestin Bedzigui a émis des hypothèses : « Qu’est-ce qu’ils ont derrière leurs têtes. Parce que lorsque vous lisez le communiqué de Trump vous voyez que les rasions sont celles-là qui sont soumises à la juridiction de la Cours pénale internationale (CPI, Ndlr). Lorsque les USA prennent sur eux, s’agissant d’un pays partenaire de rendre une telle décision en faisant ressortir ou en s’appuyant sur les arguments comme ceux-là, il faut s’interroger sur la question What next ? », a prévenu l’autorité traditionnelle.