in

Célestin Bedzigui : « La présence des forces de sécurité n’est pas la cause des troubles dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest »

Celestin Bedzigui lettre Paul Biya 1

Dans une tribune publiée sur sa page Facebook officielle, ce vendredi 25 janvier 2019 et intitulée « crise anglophone: une solution si proche », l’homme politique montre que la présence militaire n’empêche pas qu’il y ait la paix dans les deux régions anglophone du Cameroun en Crise. Il répondait ainsi aux camerounais ainsi qu’à Titus Edzoa qui pense que «Le président doit ordonner à l’armée de se retirer du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », dans sa sortie médiatique la fin de semaine dernière sur les antennes de la radio Equinoxe à Douala.


Celestin Bedzigui lettre Paul Biya 1
Célestin Bedzigui, Homme politique – DR

CRISE ANGLOPHONE: UNE SOLUTION SI PROCHE.

La présence des forces de sécurité n’est pas, comme certains feignent de le penser, la cause des troubles dans le NOSO ; et ce n’est pas leur retrait qui ramènera instantanément la paix. Ce sont plutôt les actes de terrorisme des Ambazoniens planifiés depuis des années et soutenus par des extrémistes cachés dans la diaspora qui sont la raison de la militarisation ou de la sécurisation armée de la zone.

Questionnable il m’est de constater qu’il y a une catégorie d’hommes politiques au Cameroun qui aujourd’hui croient découvrir dans un complaisance proclamée vis à vis des terroristes « ambazoniens » un gisement de démagogie électoraliste… Ils se trompent.

La solution de la crise dans le NOSO du KAMER passe par le dépôt préalable des armes des Ambazoniens ce qui justifiera par conséquent un allègement du dispositif sécuritaire…Il se créera alors les conditions favorables à l’ouverture d’un dialogue inclusif portant sur la question de la verticalité de la gouvernance au Cameroun qui est le cœur de la crise actuelle.

Pour approfondir :   Cameroun – Fête de la jeunesse: l’appel aux jeunes pour la préservation de la paix

On peut d’ailleurs dire que c’est l’incapacité des « Ambazoniens  » à articuler politiquement leur revendication autrement que par une incantation véhémente pour une sécession qui constitue le vrai blocage à l’enclenchement d’un processus de sortie de crise. La solution étant politique, tant que les deux parties en conflit, le gouvernement et les Ambazoniens n’auront pas d’une part articulé manière partagée la véritable problématique politique de cette crise, d’autre part révélé au grand public les figures tutélaires dont l’accord entre eux pourra susciter une adhésion populaire aux termes d’un accord sur l’arrêt de la confrontation, cette crise ne prendra pas fin..

Et pourtant, la solution est si…proche.

Célestin Bedzigui

PRÉSIDENT du PAL.

Complément pour ceux qui disent qu’il n’y a pas eu un acte d’union entre les parties francophone et anglophone du Cameroun au moment de la Réunification.

Pour approfondir :   Hommage : Victor Fotso, au panthéon des Afrosapiens

Je vous invite à faire un tour à New York au siège des Nations Unions à la Division chargée de la gestion des mandats. Vous trouverez dans les archives la preuve que le Cameroun a toujours été considéré comme une entité souveraine internationale UNIQUE dont seule l’administration pendant la période transitoire menant à l’indépendance a été confiée à la France et à la Grande Bretagne.

Cela a été rappelé à Londres en 1960 à la délégation du NOSO composée de Foncha, Ngom Jua, Endeley, Muna à qui le Secretary of Colony a répondu que  » the United Kingdom cannot grant the sovereignity to the NOSO a part of Cameroon established as a sovereign country « .

Cette réponse a été rappelée il y a moins d’un an en réponse à une pétition adressée au British Foreign Ministry par des activistes « Ambazoniens « .


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Martin Camus Mimb

Football : Après, la reprise avortée du championnat camerounais, Martin Camus Mimb propose une solution de sortie de crise

meon image

Mathias Eric Owona Nguini : « Les Hooligans Tontinards sont déterminés à créer une crise insurrectionnelle » au Cameroun