Célestin Djamen charge à nouveau le MRC : « Un parti qui n’a ni conseiller municipal, ni député, ni sénateur, ni maire, est réduit à jouer le parti ONG »

Depuis le renoncement du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) aux élections couplées du 9 février 2020, Célestin Djamen n’a de cesse critiquer cette décision de son parti. Il s’est à nouveau confié à nos confrères de Frica TV le 11 mai 2020.

La décision de Maurice Kamto de boycotter les consultations électorales du 9 février 2020, prise le 25 novembre 2019, continue d’irriter Célestin Djamen cadre du MRC. Alors que l’homme politique était pressenti à la mairie de Douala 5^e, Maurice Kamto avait décidé à la surprise générale de retirer son parti de la course, égrenant un chapelet de raison à la base de sa décision. Depuis lors, Célestin Djamen n’en revient pas.

L’ancien conseiller municipal à la marie de Douala 1^er soutient qu’un parti politique sans élu n’a aucune influence dans la vie politique d’un pays. « Je reste convaincu qu’un parti politique a une vocation de créer le choc de l’alternance, à être dans les instances. Quand vous n’avez ni conseiller municipal, ni député, ni sénateur, ni maire, vous être écarté des élections présidentielles parce qu’il faut avoir au moins un élu. Vous êtes écarté de tout. Donc vous serez réduit à jouer le parti ONG », c’est-à-dire explique-t-il, en distribuant des « gels et des masques » aux populations frappées par le Coronavirus.

Au sujet de la rumeur qui l’a annoncé dans les rangs du parti de Cabral Libii, Célestin Djamen y a apporté un démenti formel, alléguant « qu’un militant qui porte la critique n’est pas forcément un militant antiparti ».