La décision est contenue dans un communiqué de presse signé le 28 septembre 2020 par le président de cette association. Ils reprochent à l’homme politique ses « multiples revirements médiatiques spectaculaires » peu favorables à leurs idéologies.
« Eu égard aux égarements à répétions de Monsieur Célestin Djamen, devenu la principale risée sur la scène sociopolitique camerounaise, le CDD par souci de préserver sa fierté décide de se désolidariser de ce dernier, et de le déchoir de sa qualité de membre d’honneur », lit-on dans le communiqué.
De même, le conseil décline sa responsabilité sur toute sortie médiatique de Célestin Djamen dont « les prises de position semblent laisser transparaitre une volonté de nuire à la résistance, un réel décalage avec les aspirations du peuple avide du changement ».
Selon le communiqué dont nous avons reçu copie à notre rédaction, ces prises de position semblent « faire échec au réveil historique du peuple camerounais et briser ses velléités de libération après tant d’années de paupérisation », peut – on lire.
Pour conclure, le CCD invite « le peuple » camerounais à ne pas « céder à cette campagne de sabotage orchestré par Célestin Djamen qui s’illustre par une attitude qu’aucune raison politique ne saurait justifier ».