Retrait des demandes de permis de bâtir aux Maires
Djamen se demande s’il ne serait pas judicieux de retirer le pouvoir d’octroi des permis de bâtir aux maires et de le confier aux tribunaux. Il suggère que les tribunaux devraient être tenus de motiver leurs décisions de rejet ou d’accord, pour garantir une plus grande transparence et éviter des autorisations inappropriées.
Problème des zones vertes
L’homme politique dénonce le fait que des zones vertes ou des zones déclarées inconstructibles se voient accorder des titres fonciers et des permis de bâtir en échange d’argent. Il estime que cela peut mettre en danger la vie des citoyens vivant dans ces zones. Il plaide pour la matérialisation claire de ces zones et leur protection.
Droits des citoyens à agir
Il souligne l’importance de donner aux citoyens le droit de pétitionner ou de saisir les autorités judiciaires, en particulier le procureur, lorsqu’ils ont des préoccupations concernant des constructions qui pourraient mettre en danger des vies humaines.
Destitution des autorités en cas de collusion mafieuse
L’acteur politique estime que les autorités publiques habilitées à octroyer des permis de bâtir inappropriés devraient être destituées en cas de collusion mafieuse. Il insiste sur la nécessité d’une action ferme en cas d’abus.
Rôle de l’État et appel à la prévention
Le président du parti Apar affirme que l’État a un rôle essentiel à jouer en matière de protection civile, notamment en veillant à ce que les règles concernant les zones vertes et les constructions soient strictement respectées. Il considère que l’instauration des zones vertes vise avant tout à protéger la population. Djamen conclut en exprimant son souhait que de telles tragédies ne se reproduisent plus et appelle à la prévention, à l’action publique et à la défense des droits et de la sécurité des citoyens.
Il est évident que Célestin Djamen se préoccupe fortement des problèmes liés à l’urbanisme, à la sécurité des constructions et à la protection des zones vertes, et il appelle à des réformes pour éviter de futures tragédies comme celle de M’bankolo.
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Les demandes d’octroi de permis de bâtir devraient-elles être retirées aux Maires et confiées aux tribunaux qui auront pour obligation de motiver leurs décisions de rejet ou d’accord ?
Il est inadmissible que les zones vertes ou déclarées inconstructibles se voient accordées des titres fonciers et des permis de bâtir frelatés moyennant finance. On ne peut pas acheter sa propre mort parce que qu’on est pauvre. On ne peut pas non plus vendre la mort parce qu’on est avide d’argent ou mal rémunéré. La pauvreté ne doit entraîner ni la mort subite ni la mort à crédit. La pauvreté de certains de nos compatriotes est parfois écœurante et révoltante certes mais elle n’est ni une maladie ni une fatalité, c’est une situation dont n’importe quelle victime peut s’en sortir. Mais il revient à l’État de jouer sa partition en:
1° Donnant aux citoyens le droit de pétitionner ou de saisir les autorités judiciaires (le Procureur) lorsqu’ils ont la conviction que certaines constructions en cours ou définitives sont susceptibles de mettre en danger les vies humaines.
2° Matérialisant exactement comme les frontières les zones vertes ou déclarées inconstructibles notamment à travers des panneaux grandeur nature.
3° Destituant les Autorités publiques habilitées en cas de collusion mafieuse d’octroi de permis de bâtir inapproprié.
L’instauration des zones dites vertes a été inventée dans un but de protection civile et rien d’autre. D’où vient-il donc que ce principe soit foulé au pied par les Autorités sensées elles-mêmes faire respecter ce principe de légalité ? Si le riche s’achete des terres où il veut, le pauvre très souvent ne le fait que là où il peut, et c’est là que doit intervenir la morale publique : peut-on accorder aux gens le droit d’acheter leur propre mort ? Le mouvement APAR dit non et entend en faire la démonstration dans les Mairies au moment opportun.
M’bankolo est un autre drame absolue qui s’ajoute à ceux de Damasse, Akwa, N’gouatche…etc. Cessons donc avec les boucs-émissaires, Monsieur G. Owona, comme je le lis ici et là n’est pas l’agneau sacrificiel sur l’autel de la veulerie et de l’incompétence généralisées. Il a beaucoup de pouvoir mais pas celui d’invoquer les pluies diluviennes ou demander la construction anarchiques d’habitations mettant en danger la vie des concernés. Il est critique sur beaucoup d’autres points, pas sur celui là.
Plus jamais ça !