Le coordonnateur diplomatique du comité de pilotage international de l’association Justice Plus, Célestin Djamen s’est une fois de plus expliqué sur ses convictions politiques sur les ondes de la radio ABK le 27 juillet 2020. Il dit travailler pour sa conscience et non pour un homme.
Selon Célestin Djamen, pour imposer un rapport de force, il faut être aux affaires, car lorsque vous « êtes de l’intérieur, vous suscitez les questions et le peuple en est témoin », estime-t-il.
« Je ne suis pas responsable de ce que les gens disent ou pensent de moi. Je fais ce que j’ai à faire… Ma dernière sortie consiste à provoquer le débat et j’invite les Camerounais et les militants du MRC à imposer leur rapport de force. Et il faut le faire étant aux affaires, car lorsque vous êtes de l’intérieur, vous suscitez les questions et le peuple en est témoin », insiste le Secrétaire national en charge des droits de l’homme et de la gouvernance au directoire national du MRC.
Les marches du MRC…
D’après le militant de la formation politique de Maurice Kamto, « ce n’est pas tout le monde qui a le courage » de marcher au MRC. L’homme politique rassure par ailleurs sur son indépendance idéologique non sans tancer le comportement de certains de ses camarades politiques : « la vie politique, c’est la conception et les actes et je les possède. Je ne marche pas pour Kamto, mais pour le MRC, parce que j’ai des convictions et donc, je ne recevrai pas des leçons de ceux des militants qui restent sur leur clavier à pianoter sans bouger. Quand on adhère à un parti politique, c’est aussi pour les idées et les critiques pour faire avancer et non pour casser. Vous proposez, c’est un droit, vous n’imposez pas », a-t-il formulé sur les antennes de la radio ABK.
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