Critique du Fédéralisme Communautaire
Célestin Djamen remet en question la pertinence du fédéralisme communautaire, qu’il qualifie de « pitoyable arnaque » et d' »herpès intellectuel ». Il explique pourquoi il considère cette idée comme étant déconnectée de la réalité du Cameroun et pourquoi il estime que ceux qui soutenaient cette proposition ont peut-être enfin réalisé son impraticabilité. « Voici pourquoi le Fédéralisme communautaire était une grosse connerie et une piteuse arnaque relevant probablement d’un herpès intellectuel. J’espère que les plus fanatiques ont enfin retrouvé la raison aujourd’hui », écrit l’homme politique.
Référence à Samuel Eto’o et promotion de l’unitarisme
L’auteur souligne l’importance du vivre-ensemble au Cameroun et insiste sur le fait que tout Camerounais devrait se sentir chez lui partout dans le pays. Il rappelle l’importance de la patrie et de l’unité nationale, en soulignant que le Cameroun passe avant toute appartenance tribale.
L’auteur mentionne que Samuel Eto’o, un célèbre footballeur camerounais et une icône nationale, a été anobli par les chefs traditionnels d’une aire géographique différente de la sienne. Il souligne que cet événement illustre la diversité et le charme du Cameroun, renforçant ainsi l’idée que l’unité nationale est primordiale.
Célestin Djamen soutient que le fédéralisme unitaire est une alternative valable qui peut contribuer à maintenir l’unité du pays tout en répondant aux besoins des différentes régions. Il se positionne en tant que défenseur de l’unitarisme et critique le fédéralisme communautaire en soulignant que l’attachement à la patrie devrait primer sur les affiliations tribales.
« Notre champion planétaire, meilleur manager de football que le Cameroun ait jamais connu et icône camerounaise (et non bassa’a)a été anobli par les chefs d’une autre aire géographique : c’est ça la magie et en même temps le charme de notre continent : le Cameroun. Pour toutes ces raisons j’avais déjà anticipé, expliqué et martelé notre indéfectible attachement au Vivre-ensemble et à la République un et indivisible. Pour toutes ces raisons j’avais déjà écrit le fédéralisme unitaire encore disponible. Vous m’appellerez prophète un jour », écrit le président du parti Apar.
L’approche de Célestin Djamen est axée sur l’unité nationale et le vivre-ensemble, qui peut apporter une solution plus cohérente et réaliste pour le Cameroun que le fédéralisme communautaire. Il souligne l’importance de préserver l’unité du pays tout en reconnaissant sa diversité. « Bref Tout Camerounais est partout chez lui au Cameroun. La Patrie d’abord, la Tribu après… », rappelle l’ancien militant et cadre du SDF et du MRC.