L’engagement d’Apar contre l’instrumentalisation de la tribu
Célestin Djamen pense que le tribalisme est la chose des pauvres. Les riches entre eux ne connaissent pas les affaires de tribalisme. Il déplore l’instrumentalisation de la tribu à des fins politiques et que son parti va en guerre contre cette mauvaise pratique. « Aucun combat, aucune lutte ne peut s’expliquer par la génétique ou les considérations ethnoculturelles de ses combattants car du point de vue du matérialisme historique aucune tribu, aucune race, aucune communauté ethnique n’est homogène (les 100% bassa, les 100% toupouri, les 100% bami, les 100% béti…etc n’existent pas, c’est des histoires de père Noël). Seuls comptent réellement les intérêts de classe. Avez-vous déjà vu un brin de tribalisme ou de racisme chez les riches ou chez les gens des Loges? En vérité le tribalisme comme le racisme ne peuvent exister que chez les pauvres. C’est pourquoi le mouvement APAR s’engage à mener une lutte sans merci contre la misère et la pauvreté une fois aux Affaires. Alors ensemble debout pour faire barrage aux hommes politiques qui instrumentalisent le communautarisme ou les différentes ethniques à des fins bassement politiciennes. Ensemble pour faire revivre la mémoire du héros national, chantre de la lutte contre le Tribalisme Ruben Um Nyobe », écrit le Président National d’APAR.