Après avoir quitté officiellement le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC), Célestin Djamen ne cache pas sa disponibilité à servir le gouvernement.
Le 14 décembre 2020, Célestin Djamen a finalement divorcé du MRC après des années de militantisme. Après avoir claqué la porte au parti de Maurice Kamto, l’homme politique se dit prêt à servir son pays dans quelque domaine que ce soit comme l’a fait en son temps, le Pr Maurice Kamto lorsqu’il occupait le poste de ministre délégué auprès du ministre de la Justice.
« Monsieur Kamto a beaucoup inspiré les gens. Monsieur Kamto, disait-on à l’époque, allait pour servir la République, le gouvernement. Je crois si j’ai bonne mémoire qu’il a fait sept ans au gouvernement et on a trouvé ça tout à fait normal. Je pense que Célestin Djamen peut aussi considérer qu’il est en mesure de servir la République. Je rappelle que monsieur Kamto était ministre de Paul Biya. Il est aujourd’hui président d’un parti d’opposition », a rappelé Célestin Djamen sur Radio Balafon ce 17 décembre 2020
Au regard de ce syllogisme, l’ex camarade de parti du candidat classé à la présidentielle du 7 octobre 2018 fait savoir que sa nomination à au poste au gouvernement actuel serait la bienvenue : « Je suis prêt à servir mon pays dans tous les domaines. Je ne rends pas service à un individu. Je rends service à mon pays. De la même manière que monsieur Kamto à l’époque a été sollicité pour venir remplacer l’équipe foireuse qui conduisait l’affaire de Bakassi, il a accepté au nom de la République. Et mieux encore, il est allé au gouvernement pour servir la République me semble-t-il. La même logique m’anime et je crois que c’est fondé parce qu’en vérité, quand on fait appel à vous parce que les choses ne marchent pas très bien parce qu’on pense que vous avez les qualités pour apporter une espèce de contribution à l’édification d’un pays encore plus prospère, je ne vois pas de raisons pour lesquelles je dirais ‘’ Non’’ quand mon pays m’appelle », a avoué Célestin Djamen.
Pour rappel, en quittant officiellement les rangs du MRC il y a quatre jours, Djamen a avancé entre autres arguments, sa désapprobation du boycott du double scrutin du 9 février 2020 et même des régionales du 6 décembre 2020 : « Quand on est dans une république on est soit pour les armes soit pour les urnes. J’ai choisi les urnes, les choses évoluent avec le combat que nous menons. La politique d’abstention n’est pas une solution », expliquait-il face à la presse.