Célestin Monga s’exprimait ainsi en marge de la 49ème édition de la Fête nationale du Cameroun.
Ce 20 mai 2021, le Cameroun célébrait le 49ème anniversaire de l’Unité de son pays sous le thème : « Armée et nation : Ensemble pour relever les défis de la sécurité sanitaire et préserver la paix, la stabilité et la prospérité du Cameroun ».
En effet, l’on se rappelle qu’à l’initiative du président Ahmadou Ahidjo, alors président de la République du Cameroun, le peuple camerounais s’était prononcé par voie de référendum, le 20 mai 1972, en faveur du passage de l’État fédéral à l’État unitaire.
Près de 50 ans après, chacun en fait sa propre évaluation. Si certains voient en la Fête de l’Unité, une occasion de célébrer le brassage culturel effectif au Cameroun, tel n’est pas le cas pour Célestin Monga qui en fait un jugement critique.
« 20 mai : date arbitraire d’embrigadement du Cameroun anglophone. Symbolisme tragique d’une “unité nationale” qui exclut, brutalise et tue. La réparation se fera bientôt », a-t-il écrit sur twitter hier.
Mais attendant, l’enseignant en fonction à l’Université de Harvard aux Etats-Unis d’Amérique se dit fier d’etre Camerounais : « Je redis ma fierté et mon vertige d’être un des 26 millions de citoyens 237, pays béni des dieux », a affirmé l’universitaire.
Faut-il le rappeler, le 20 mai 2021 s’est célébré dans le même contexte que celui de 2019, marqué par la pandémie du coronavirus qui limite les grands rassemblements, par ricochet, le défilé.