Le Secrétaire national à l’Éducation et aux Droits de l’Homme du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), ne digère pas toujours la décision du boycott des élections municipales et législatives du 9 février dernier.
Après son passage sur le plateau de l’émission L’Arène dimanche 16 février 2020, Célestin Ndjamen était l’invité de Luc Ngatcha ce 17 février sur ABK Radio. Il s’est appesanti sur le boycott des élections par sa formation politique, martelant que « Le Cameroun n’avancera pas par des appétits personnels ».
Pour Ndjamen, un parti politique a vocation à changer la société. Et pour changer la société, il faut avoir « le pouvoir qui permettra de changer la société ».
Célestin Ndjamen condamne le culte de la personnalité au sein du MRC
L’ancien militant du SDF indique que le « culte de la personnalité » dont il a « horreur » régresse un parti politique et par conséquent, régresse un pays. « Sortons un peu du talibannisme », suggère-t-il, proposant aux militants de mener des combats autour des idées et non autour des personnes.
L’option du boycott
L’homme politique maintient que c’était une erreur pour nous le MRC de ne pas aller aux élections municipales et législatives. Selon lui, on n’est pas un parti politique quand on ne part pas aux élections. « On devient plutôt une ONG ou une Église. Si on ne se donne pas, on n’aura rien du tout. Il faut se battre. Il faut faire notre devoir, accomplir la mission et laisser la jeunesse faire la sienne. Le Cameroun n’avancera pas par des appétits personnels », affirme-t-il.
« Même si tous les partis politiques de l’opposition boycottaient les élections au Cameroun, le RDPC y serait allé seul. Je n’ai aucun doute là-dessus… », a déclaré Célestin Ndjamen.