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Ces dates qui ont marqué l’Afrique en 2016

Jean Ping

Alors que l’année 2016 tire à sa fin nous vous présentons quelques  dates qui ont marqué l’Afrique en cette année.


Jean Ping
Jean Ping, à Libreville, le 28 août 2016 – Crédit: AFP)

Attentat de Ouagadougou

Au Burkina Faso, le 15 janvier 2016, trois assaillants ont fait un carnage au Cappuccino, y tuant 26 personnes sur les 30 victimes de leur folie meurtrière.

Procès d’un ancien président ivoirien

Après une longue phase préliminaire, le procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est officiellement ouvert le 28 janvier 2016 à la Cpi. M. Gbagbo et Blé Goudé, ancien ministre ivoirien, sont jugés à la Cpi pour leurs rôles présumés dans la tragédie de la crise postélectorale de 2010 qui a fait plus de 3000 morts selon les chiffres officiels. Les deux accusés plaident « non coupable ». Leurs défenses accusent l’actuel président Ouattara et la France d’être à l’’origine de tout ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire.

Election présidentielle au Niger

La Commission électorale du Niger (Ceni) avait annoncé les résultats globaux du second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2016. Mahamadou Issoufou est réélu pour un second mandat. L’opposition nigérienne avait boycotté le scrutin qui s’est déroulé avec beaucoup de grand suspens. Elle avait annoncé qu’elle ne reconnaîtrait pas les résultats « fantaisistes » de la présidentielle et exige la libération de l’opposant Hama Amadou.

Projet de révision constitutionnelle au Sénégal

Le référendum du 20 mars tient en quinze mesures qui, selon Macky Sall et ses alliés, permettront de « consolider » et de « moderniser » la démocratie sénégalaise. Mais le chef de l’État sénégalais est et encore, critiqué pour ne pas avoir tenu sa promesse de réduire son mandat en cours de sept à cinq ans. Des organisations de la société civile, comme Y’en a marre, et l’opposition sénégalaise avait appelé à voter « non » au projet de révision constitutionnelle. Le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, avait tenu à livrer, le 22 mars, lors d’une conférence de presse à Dakar, la capitale, « les tendances enregistrées par [ses] services » au vu des informations transmises à l’échelon départemental. « Aujourd’hui, le courant du Oui remporterait le scrutin autour de 62,9% », a -t-il dit, estimant à 40,42% le taux de participation.

Élection au Congo-Brazzaville

Le chef de l’Etat, Denis Sassou-Nguesso, qui cumule près de trente-deux ans au pouvoir, avait fait adopter une nouvelle Constitution pour pouvoir se représenter. Réélu à la présidence du Congo-Brazzaville le 20 mars, au premier tour (avec 60 % des voix), M. Sassou-Nguesso semble disposé aujourd’hui à tuer dans l’œuf toute forme de contestation contre son maintien au pouvoir au terme d’un scrutin jugé peu crédible. Le16 avril, il n’y avait d’ailleurs pas foule pour écouter le chef de l’Etat. Il est devenu l’un des présidents les plus mal élus du continent africain.

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Croissance économique en Afrique

En avril 2016, les dernières projections des économistes de la Banque mondiale, la croissance du PIB a ralenti en Afrique subsaharienne passant de 4,5 % en 2014 à 3,0 % en 2015 sous l’effet combiné de l’effondrement des prix des matières premières et d’une conjoncture internationale morose. Avec une augmentation du PIB par habitant de moins de 0,5 %, la croissance affiche son plus bas niveau depuis 2009, juste après la crise financière. Ces chiffres contrastent fortement avec le fort dynamisme que la région a connu de 2003 à 2008 avec un taux de croissance moyen de 6,8 %. Telles sont les conclusions de la dernière édition d’Africa’s Pulse, publication semestrielle du Groupe de la Banque mondiale qui analyse les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne. Elle attribue ce ralentissement à la chute brutale des cours des matières premières, à la volatilité des marchés financiers et à la morosité de la croissance économique mondiale qu’est venu aggraver le ralentissement des économies des marchés émergents, notamment de la Chine.  Un coup dur aux pays de la sous-région dont les hydrocarbures, les minerais et les métaux représentent plus de 60 % des exportations.

Forces françaises contrains à quitter la Centrafrique

Une enquête a été ouverte, le 5 janvier 2016, par les Nations unies (ONU) concernant de nouvelles accusations de violences sexuelles qui auraient été commises par des casques bleus en RCA. Les forces françaises sont régulièrement accusées d’exactions sur les populations locales. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé en mars que la France mettrait fin en 2016 à la mission qui comptait 2 500 militaires au plus fort des tensions. Lors de sa visite à Bangui, le 30 mars, au moment de l’investiture du président centrafricain, Faustin Archange Touadera, il avait déclaré qu’il fallait « savoir refermer une mission ». Les forces françaises Sangaris sont accusés de viol d’enfants, ont quittées « leur » base à Sibut, en province, le 23 avril 2016.

Condamnation d’Hissène Habré, ancien président du Tchad

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Débuté le 20 juillet 2015 et le procès s’est achevé le 30 mai 2016. Hissène Habré, jugé par un tribunal spécial, a été reconnu coupable de viols, mais également de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, vingt-cinq ans après sa chute. Les Chambres africaines extraordinaires l’ont condamné à la prison à vie.

Réélection d’Ali Bongo au Gabon

C’est au cœur de la nuit, le 24 septembre 2016, peu avant une heure du matin, que le verdict est tombé. Dans une capitale déserte, étroitement quadrillée par les militaires et les policiers, la Cour constitutionnelle gabonaise a validé la réélection d’Ali Bongo Ondimba, en rejetant l’essentiel du recours de Jean Ping.

Election présidentielle en Gambie

Après 22 ans de pouvoir au profit d’un coup d’État sur le président Dawda Diawara, Yaya Jammeh qui a perdu les élections, surprend bien des analystes et observateurs politiques. Il a annoncé le 9 décembre qu’il ne reconnaissait pas les résultats de l’élection du 1er décembre. Quatre chefs d’Etat de grands pays d’Afrique de l’Ouest étaient en Gambie le 13 décembre pour tenter de trouver une issue à cette crise politique. Ils entendaient, convaincre le président Jammeh de revenir sur sa décision de contester sa défaite à l’élection présidentielle, en vain. L’opposant Adama Barrow, dans une déclaration, a appelé la réconciliation et au respect des droits de l’homme.

Boko Haram

Depuis 2009, Boko Haram a causé la mort d’au moins 20 000 personnes, au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger. Le groupe terroriste, combattu par une coalition militaire régionale, a perdu du terrain ces derniers mois. En cette fin d’année, le président nigérian Muhammadu Buhari a annoncé le 23 décembre, la reprise de la forêt de Sambisa tenue jusque-là par les terroristes de Boko Haram.

RDC

 Le 9 décembre à minuit, le mandat du président congolais Joseph Kabila aurait dû prendre fin. Ces derniers jours, les évêques de l’Eglise catholique ont essayé de trouver un accord plus inclusif avec le Rassemblement de l’opposition, le Front pour le respect de la Constitution et les organisations de la société civile qui avaient signé un précédent accord à l’automne dernier. La semaine prochaine, au moment où plusieurs morts ont été notés, ils vont encore signer un autre accord.


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