Le mot d’ordre de grève lancé par Alioum Sidi, président de l’Association camerounaise des arbitres de football (ACAF), n’a pas été respecté ce mercredi 23 avril 2025. Pour la 21e journée de l’Elite One, les hommes en noir ont levé sans le consentement du président de l’ACAF le mot d’ordre de débrayage en officiant les matchs avancés de cette phase du championnat professionnel masculin.
Alors que le communiqué du 22 avril précisait que les arbitres et arbitres assistants participant aux championnats professionnels Elite One et Elite Two, au championnat féminin de première division, aux ligues régionales et départementales, sans oublier les compétitions de futsal et de beach soccer, devaient ranger leur sifflet dans les tiroirs dès la diffusion de la note, plusieurs stades ont vu la présence des officiels.
Au stade Meleng, la rencontre entre la Colombe du Sud et le Stade Renard a été dirigée par des arbitres, tout comme celle qui a opposé l’Aigle Royal du Moungo à Coton Sport de Garoua au stade de Bonamoussadi à Douala. Cette désobéissance crée une confusion dans les rangs de l’association dirigée par Alioum Sidi et peut discréditer l’ensemble des revendications évoquées dans leur courrier adressé à la Fédération camerounaise de football.
En effet, les arbitres réclament 300 millions à la Fecafoot au titre de leurs indemnités couvrant trois saisons. C’est pour cette raison que l’ACAF a engagé ce mouvement de protestation pour inviter les dirigeants du football camerounais à agir. Cependant, certains officiels ont boycotté le mouvement « sifflet mort » en se rendant dans les différents sites de rencontre ce mercredi. Pour plusieurs observateurs du football camerounais, ces arbitres « rebelles » méritent des sanctions car ils fragilisent l’ACAF par le manque d’adhésion aux directives prises par le président.