Le 25 janvier 2020 la campagne électorale des législatives et municipales a été officiellement lancée. Quelques jours après, certains candidats formulent des plaintes au sujet de l’absence du financement des élections qu’ils imputent au RDPC. Toute chose qui amène Charles Atangana Manda à faire la lumière.
Au microphone de la CRTV radio, édition du 17h de ce 27 janvier 2020, Serge Espoir Matomba, candidat du peuple uni pour la Rénovation sociale(PURS) se plaignait de n’avoir pas encore reçu jusqu’ici le financement de la campagne électorale : « Nous sommes obligés de mettre nous-mêmes la main dans la patte », a-t-il déclaré.
Dans la même veine, certains candidats des partis politiques de l’opposition justifient cette mise à disposition du financement tardif par Elecam du fait de l’influence du parti de la flamme qu’ils assimilent au gouvernement.
Au parfum de toutes ces nouvelles, Charles Atangana Manda, invité au poste national de la CRTV ce même lundi 27 janvier 2020, au cours d’une émission présentée par son camarade de parti Simon Meyanga, a étalé les différents modes de financements du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(RPPC) afin que nul n’en ignore.
Le financement à l’intérieur du parti
Pour le communicateur, le RDPC est un parti bien organisé qui se nourrit de la participation de chacun de ses membres ainsi que de celle des sympathisants.
« Il y a un financement intra moros ; les militants et les militantes du RDPC, les sympathisants, les amis de notre grande famille eux-mêmes cotisent pour la marche en avant de cette grande famille politique. Et tout cela est codifié ; 500F pour l’OJRDPC, 500F pour les femmes du parti, 1000F pour les hommes du RDPC…Moi Je suis fonctionnaire, allez l’écrire. Comme fonctionnaire, je donne ma modeste contribution à mon parti et ma famille avec. Qui viendra nous faire le procès de financer notre parti ? De quoi se mêlent-ils », s’interroge-t-il.
Le financement à temps spéciaux
Le parti de Paul Biya se ravitaille aussi lors des grandes manifestations qui mobilisent la majorité des membres : « Il y a les financements en temps spéciaux : 24 mars, le 6 novembre, les grandes campagnes électorales du RDPC », rappelle le journaliste.
Les dons des tierces personnes
Dans sa grandiloquence et l’assurance qui lui sont reconnues, Charles Atangana Manda cite en exemple, des personnes non engagées dans le RDPC, telles que les opérateurs économies qui font les dons au parti par simple amitié ou encore parce qu’elles apprécient leurs actions au quotidien.
Au vu de tous ces modes de financement, l’homme politique arrive à l’évidence que « Le RDPC ne boude pas sur le financement public du parti politique… Le RDPC n’est pas le grand satan. L’esprit qui est au RDPC est un esprit saint…. Le RDPC est donc une grande église politique », affirme CAM.