Vendredi 21 février 2014, L´Eternel a décidé de rappeler à Lui l´un des camerounais les plus critiques de sa génération, Dr. Charles Ateba Eyene interné depuis mardi dernier au CHU de Yaoundé souffrait de problèmes cardiaques jugés « sérieux ».
Personne n´a « vu venir » sa mort, encore moins lui-même.
C´est d´abord le journaliste Félix Cyriaque Ebolé Bola, qui le premier révèle l´information sur l’état de santé très critique de l´homme le plus aimé des camerounais de ces dernières années. En effet, écrit le journaliste « aux dernières nouvelles“, son état susciterait des inquiétudes. Nous n´avons pu nous rendre sur place, mais des proches ont indiqué qu´il se trouve actuellement en réanimation, assisté d’un fils du général Pierre Semengue qui serait seul autorisé à son chevet». A l´annonce de cette nouvelle aux premières heures de cette matinée du vendredi 21 février 2014, le choc est violent. La presse s´affole et semble ne pas y croire; tout le monde s´inquiète, mais l´espoir quoique mince au regard des nouvelles très alarmantes, reste de mise.
Au final, l´espoir de voir Ateba Eyene de recouvrer la santé laisse place á la tristesse, l´inévitable venait de se produire: Ateba Eyene est mort.Lâchement, la mort l´a fauché.
Celui qui jusque-là était considéré comme le trouble-fête de son propre parti politique, le RDPC, est décédé à 16h au CHU de Yaoundé où il était entré dans le coma quelques jours plutôt. En ce moment (20h49), son corps est en route pour la morgue de l´hôpital Général de Yaoundé, en attendant le programme officiel des obsèques que beaucoup voient grandioses et très populaires.
L´on retiendra de lui qu´il n’avait jamais sa langue dans la poche et ne cessait d´haranguer les nombreuses foules acquises à sa cause à chacune de ses sorties médiatiques. Il laisse orphelins de nombreux amis dont les plus dont Pascal Messanga Nyamdin, Eric Mathias Owona Nguini, Claude Abe, Bernard Njonga et surtout la grande famille de la presse camerounaise.
Parcours littéraire
Dr Charles Ateba Eyene a jusqu’aujourd’hui produit 25 livres. Depuis 1997, son amour pour l’écriture lui a donné de l’inspiration dans plusieurs domaines de la vie. Pour exemple la publication, certes avec d’autres, d’un livre faisant l’autopsie du football camerounais intitulé « le mouvement sportif camerounais pris en otage par les braconniers. L’urgence de la mise en œuvre des réformes. Une analyse historico-économique et politico-diplomatique du sport » avant que la crise de prenne de l’ampleur pour aboutir désormais à la mise en place du Comité de Normalisation à l’instance faitière camerounaise.
Mais dommage est de constater que son nom ne figurera pas parmi ses « penseurs » des textes de refondation de ce football actuellement en décrépitude. Idem pour son expertise des questions de Chine en Afrique. Le Docteur ne voit que des signatures des mémorandums d’ententes sans qu’une seule fois son nom ne soit associé ni de près ne de loin à un quelconque projet ou une consultation.
A la rédaction de LeBledParle.com, toute l’équipe est attristée par cette nouvelle. Que son âme repose en paix et que la douleur des proches s’atténue rapidement.