Par sa plume, son éloquence et son charisme, il a marqué et continue de marquer des générations de journalistes. Aujourd’hui, il est unanimement reconnu comme une référence dans la pratique de ce métier à l’échelle nationale et internationale. A l’occasion de son 63e anniversaire de Charles Ndongo ce 1er août, Martin Camus Mimb lui a écrit une ode des plus dithyrambiques que Lebledparle.com vous propose ci-dessous dans son intégralité.
Lui, et les autres…
S’il avait commencé la télévision nationale seul au Cameroun, on aurait pu mettre l’admiration que tous ceux qui exercent le métier de journaliste dans ce pays ont pour lui, dans le compte de l’émerveillement parceque précurseur. Mais il ya des précurseurs qu’on a oubliés, qui avaient même au début meilleure exposition que lui. Et même si on s’en rappelle, ce n’est pas pour l’admiration professionnelle, la célébration d’un talent totalement abouti.
Pour des raisons politiques ou autres, on a évacué beaucoup de notre esprit. Mais pour le talent, il y en a que notre esprit refuse d’oublier. M. Charles Ndongo en fait partie. Quel journaliste ne rêve pas d’avoir son éloquence ? Quel journaliste ne rêve pas d’avoir sa prestance ? Quel journaliste ne rêve pas d’avoir sa carrière. C’est que vous pouvez lire le même papier que lui, il n’aura jamais la même saveur. À la pratique simple du journalisme, il a apporté une fantaisie de génie, qu’on ne peut comparer dans le foot, qu’à ce que Ronaldinho avait dans ses pieds. Quelque chose de magique, que lui seul a, qui va au-delà de ce qui est académique, qui vous montre que la science, aussi mathématique qu’elle est, a besoin d’artistes.
Jeune, je me demandais bien si un jour, je pourrais lacer sa chaussure. Grand, je me pose toujours la même question. Et le jour où il m’a appelé par mon nom, serrer ma main, sourit et fait des compliments sur mon travail, j’avais la sensation d’avoir ouvert les portes de l’académie du journalisme, sans concours. La France a ses PPDA…Pujadas et autres…Nous, nous avons Charles Ndongo, au siècle des siècles. Rien ne le changera. Les générations passent, et on a toujours l’impression qu’il est le ciel qu’on regarde, et qui nous impose la météo de notre propre ascension. Merci Grand. Merci Papa. Merci le monument.
Parce que je sais aujourd’hui ce que tu penses de mon travail, je peux arrêter le journalisme en paix…non ! Pas tant que je ne m’approche encore un peu plus du ciel que tu es. Je sais, que cela impose des orages de boulot et des tornades de sacrifices. Mais l’espoir demeure. Joyeux Anniversaire M. Charles Ndongo