Le militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) a ainsi réagi au bras de fer qui règne désormais entre le préfet des Hauts plateaux Yampen Ousmanou et Sa Majesté Jean Rameau Sokoudjou, chef de 2ème degré du groupement Bamendjou.
Le 20 janvier 2021, le préfet des hauts plateaux dans la région de l’Ouest Yampen Ousmanou a servi une deuxième mise en garde au Roi des Bamendjou. Une actualité face à laquelle chacun y va de son analyse.
Invité d’Equinoxe Soir hier, Charles Njikam estime qu’en dehors d’éduquer le public, de lui apprendre sa propre histoire, il n’y a rien de désobligeant dans les propos de Sa Majesté Jean Rameau Sokoudjou.
« Non, on va être un peu plus sérieux. Je voudrais d’abord savoir simplement dans le contenu de ce que j’ai pu voir serait-ce qu’aux travers de vos antennes, qu’est-ce qu’il y a eu d’insultant à ces institutions et à celui qui les incarne », s’est-il étonné sur Equinoxe TV.
Selon le membre du parti d’opposition, les propos de l’autorité traditionnelle, dans le cas où étaient tranchés, ne le sont pas aussi que ceux du Sultan roi des Bamoun, Sa Majesté Ibrahim Mbombo Njoya sur le média national.
« Ce préfet est originaire du du Noun. Je le mets au défi de s’adresser ainsi au Sultan des Bamoun, lequel Sultan des Bamoun, à la télévision à laquelle nous payons tous les impôts, celle qui est situé à côté du Centre Jamot (la CRTV, Ndlr). Il a dit en public, qu’il était pour le fédéralisme, ce qui n’entrait pas dans le cadre de ce qu’avait prévu son ami qui avait organisé la réunion », a rappelé le camarade de parti de Maurice Kamto qui fait savoir que le sultan avait également évoqué entre autres, la question d’« alternance au pouvoir ».