Le chômage reste une réalité persistante au Cameroun. Pour le Ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, la cause est que les solliciteurs d’emplois sont très peu qualifiés. Invité au journal du 20h30 de la CRTV, la télévision publique nationale, ce vendredi, Issa Tchiroma Bakary a souligné la différence entre l’enseignement général, qui vise à acquérir des connaissances théoriques, et l’enseignement technique et professionnel, qui permet de développer des compétences pratiques. Tandis que le premier conduit à une richesse immatérielle, le second génère une richesse matérielle, a-t-il expliqué.
Un constat alarmant
Les données recueillies par notre rédaction révèlent que plus de 3000 jeunes Camerounais, titulaires d’un diplôme d’enseignement général supérieur peinent a trouver un emploi. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la mise en place de formations professionnelles adaptées s’avère coûteuse pour l’État car elle s’élève à plus de 3 milliards de francs CFA.
Des solutions controversées
Face à ce défi, le gouvernement envisage de faire appel à l’expertise de professionnels étrangers pour développer le secteur de la formation professionnelle au Cameroun. Cette proposition a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Certains internautes estiment que cette solution ne résoudra pas les problèmes fondamentaux du marché de l’emploi, notamment les bas salaires et la précarité. » La formation professionnelle est une bonne initiative. Mais Pourquoi faire une formation professionnelle pour un salaire minable ? » S’est questionné un internaute
Ils soulignent également que le gouvernement devrait privilégier les formations en ingénierie et réduire le nombre d’écoles qui dispensent un enseignement théorique sans débouchés concrets. Le Cameroun gagnerait à remonter la pente pour améliorer une meilleure création des richesses.
En effet la formation professionnelle est une bonne chose car le Cameroun souffre d’une crise d’incompétence, mais aussi essayé de réduire le coût de la formation parceque beaucoup de jeunes ne font pas de formation professionnelle pas parce qu’ils ne veulent pas, mais ils ont pas d’argent pour les payés