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Christian Bomo Ntimbane à propos de l’affaire du policier raclé : « Seul le juge accorde des excuses lors de la commission d’une infraction »

Dans une publication sur son compte Facebook, le jeudi 11 mai 2023, l’Avocat au Barreau de Paris revient sur l’affaire du citoyen qui a violenté un policier, comme l’a constaté Lebledparle.com.

racleur policier

La semaine dernière une vidéo montrant un camerounais en train de racler un policier au Lycée général Leclerc a circulé sur la toile. Le citoyen qui est un footballeur a été arrêté. Depuis le 10 mai 2023, Vivien Fredric Koloto, aurait rédigé une lettre d’excuse au président de la république, au DGSN, au président de la Fecafoot. Il pense que ce ne sont pas les personnalités citées qui peuvent accorder des excuses, mais le juge. Il pense que ce n’est pas une affaire banale et que ce dernier doit connaitre la prison pour que cela serve de leçon aux autres camerounais.

Lebledparle.com vous propose le texte intégral

Affaire  de violences sur un policier

Pas de manipulation,

Seul le juge accorde des excuses lors de la commission d’une infraction.

Il y a quelques temps, l’opinion publique a été choquée de voir les images d’un  voyou raclant brutalement un policier dans l’exercice de ses fonctions.

Ce matin, une prétendue lettre d’excuses   est mise en circulation pour essayer de manipuler l’opinion.

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Il y a lieu de rappeler que l’acte posé est grave et ne saurait être traité comme une banale affaire.

Il s’agit d’une agression sur un agent public, dépositaire d’une mission de service public  dans l’exercice de ses fonctions, faits constitutifs d’infraction.

Les infractions en droit camerounais sont réglées devant les juridictions et non par le président de la République ou le délégué général à la sûreté nationale.

Ainsi  s’agissant d’une présentation d’excuses, elle ne peut se faire que devant le juge qui accordera si la loi et les faits le permettent des circonstances atténuantes et non pas l’absolution de l’acte.

Brutaliser allègrement un policier dans l’exercice de ses fonctions  est une atteinte à l’autorité de l’État dont la relativisation ébranlera les fondements de la République, si des sanctions exemplaires ne sont pas prises contre ce délinquant.

On ne frappe pas sur les autorités publiques.

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Autant nous condamnons les bavures policières et d’autres actes de torture dont ils sont les auteurs sur des citoyens, autant nous  condamnons tout acte de violences sur des forces de l’ordre.

On ne saurait mettre en prison, ce qui a été salué dans le cadre de l’assainissement de nos mœurs, une jeune fille qui se dénudait  sur ses vidéos et laisser libre un jeune qui a exercé des violences sur un policier.

Son emprisonnement doit servir de leçon à cette jeunesse qui se permet de plus en plus tout.

Proverbes 17:15

« Celui qui absout le coupable et celui qui condamne le juste Sont tous deux en abomination à l`Éternel. »

Christian Ntimbane Bomo

Société Civile des RECONCILIATEURS.

lettre excuse

 


1 Comments

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  1. C’est la faute des autorités. Après avoir enlevé le cours d’éducation civique les jeunes sont sans orientation. Entre temps il faut aussi parler des violences des forces de l’ordre. Je crois que le gendarme de la brigade d’Okola se reconnaît de m’avoir frappé sous prétexte que je me serais autorisé à gonfler les roues sur mon véhicule sans autorisation et pourtant le commandant me l’avait autorisé.

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