Il n’y a pas de : » chez nous « , » chez eux » au Cameroun !
Certains compatriotes au rang desquels notre compatriote Claude ABE, n’ont certainement pas intégré ou compris que le Cameroun est une nation.
Constitution Camerounaise de 1996 :
« Le peuple camerounais … profondément conscient de la nécessité impérieuse de parfaire son unité, proclame solennellement qu’il constitue une seule et même nation, engagée dans le même destin ».
À travers cette définition, il s’impose à tout camerounais, que notre pays est une réalité sociologique dans laquelle se nouent tribus, ethnies et identités.
La protection des populations autochtones et des minorités prévue par cette constitution étant bien à distinguer de la protection des réflexes villageois. Car l’autochtonie est fondamentalement antérieure aux ethnies et tribus qui sont des constructions sociales à un moment de l’histoire des peuples.
Ceci rappelé, le choix de vivre dans une nation est l’œuvre de nos devanciers, pères et ancêtres venant d’origine et communautés différentes qui ont accepté de se confondre dans un destin et un idéal communs de construction d’une nation camerounaise.
Ils ont refusé de voir le Cameroun sous le prisme d’un regroupement d’identités ou peuplades cosmopolites autonomes. Mais plutôt comme un tout, dans lequel ces entités se diluent pour laisser émerger une société nationale, avec une personnalité nationale appelée : nation camerounaise.
C’est ce Cameroun que nous avons reçu en héritage.
Tant que ce Cameroun existera, il n’y aura pas de « chez eux ou de chez nous » au Cameroun.
Que les thésards de ces théories révisionnistes de notre histoire commune l’intègrent bien !
Ils trouveront en face d’eux, ces millions d’autres camerounais qui se veulent camerounais et non des villageois de leur village.
C’est d’ailleurs pourquoi, ces fiers héritiers de la nation camerounaise, apportent leur soutien total aux autorités dans cette la lutte légitime qu’il mène contre ces criminels irrédentistes des régions du Nord- Ouest et du Sud- Ouest.
Société Civile des RECONCILIATEURS.