L’avocat au barreau de Paris corrobore la plainte de Mimi Fawaz au sujet de la présence des moustiques dans les grands hôtels camerounais. Me Christian Bomo Ntimbane raconte avoir lui-même effectué ce constat durant un séjour qu’il avait effectué dans le même établissement.
La journaliste nigériane a parfaitement raison. Il y a bel et bien des moustiques dans de nombreux hôtels du Cameroun, particulièrement à Yaoundé et à Douala. Le nier, c’est mentir.
Pour ne pas les ressentir, il faut mettre la clim. Or les aérophobes dorment souvent sans clim. D’ailleurs la plupart des hôtels, sauf quelques rares exceptions sont mal entretenus.En 2018, j’avais logé à l’hôtel des députés à Yaoundé, où aurait été logée la journaliste nigériane, un de mes conférenciers français qui devait tenir un séminaire sur le juste prix dans la commande publique. Le matin, il avait de nombreuses rougeurs aux bras et sur le visage.
Il me dira qu’il n’a pas pu fermer l’œil de la nuit. En le récupérant pour le séminaire le matin, j’ai dénoncé cette situation.Le réceptionniste s’en est excusé en signifiant que la proximité de l’hôtel avec le lac municipal était la cause. Cette journaliste nigériane qui décrit cette situation est dans son droit de se plaindre de ce qu’elle a vécu.
La cérémonie du tirage au sort, fut-elle intéressante, n’enlève en rien aux vétusté, promiscuité, humidités reconnues de nombreux établissements hôteliers de Yaoundé et de Douala.Lors du Chan, l’équipe marocaine avait décliné de séjourner dans l’hôtel qui leur avait été réservé à cause de cette promiscuité et a préféré un autre hôtel mieux loti à quelques kilomètres de Yaoundé.Ceux qui ont fréquenté des pays étrangers savent bien que la majorité des hôtels au Cameroun, sauf les quelques efforts souvent constatés à leur lancement, laissent à désirer, faute d’entretien.