Dans une publication sur les réseaux sociaux le mercredi 12 août 2020, le président du mouvement AGIR-ACT analyse la création de la National School of Local Administration (NASLA).
Le Président de la Républiques S.E Paul Biya a nommé le mercredi 12 août 2020, les membres du Conseil d’administration de la National School of Local Administration. Un jour avant, il a nommé le président du conseil d’administration, monsieur Mouhtar Ousmane Mey.
L’Expert International en Economie de Développement montre dans on tweet que cette administration s’inscrit dans le processus de la centralisation du pouvoir qui a causé beaucoup de tort au Cameroun. « La création d’une école nationale d’administration locale n’est pas un acte banal. Elle montre clairement que M. Biya ne sort pas du paradigme institutionnel de l’hypercentralisation du pouvoir politique qui a entraîné la fossilisation du pays. Son objectif reste le même quitte à changer de nom pour le masquer : une soi-disant décentralisation au bénéfice d’une infime poignée et toujours au détriment du bien-être des populations. Après 60 ans d’échec en matière de progrès économique et social, tout esprit sensé aurait observé une pause pour une remise en cause de l’architecture institutionnelle actuelle, y compris des structures de formation et d’encadrement de l’administration, et au premier chef l’ENAM. Loin s’en faut ! Il nous ressert une autre institution dans la même logique d’une société de rentiers et de consommateurs en bout de chaîne, au lieu d’une société revivifiee, incitant à la production, à l’innovation et à la création de valeur. Pourquoi cet entêtement à vouloir formater les esprits à sa guise à travers cette école au lieu de transférer véritablement les pouvoirs aux régions qui décideraient de l’organisation de leurs capacités d’encadrement? », écrit Christian Penda Ekoka.